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Les différentes agricultures: 
 
Les méthodes de cultures ont du s'adapter aux changements alimentaires de l'Homme, l'échec de l'agriculture actuelle prend racine dans les pratiques anormales (obésité dans les pays riches). Tant que cette alimentation n'est pas saine, l'agriculture ne peut l'être. Tout comme Georges Ohsawa, fondateur de la Macrobiotique, qui répartie l'alimentation en principe du Yin et Yang du Tao, Masanobu Fukuoka, prône une alimentation saine, voire ascétique. Mais la nature humaine n'est pas comme cela, cela fait partie de la psychologique humaine et de sa génétique. D'après Vinvent Cheynet, le concept éthique de "développement durable" est une réponce inadaptée permettant de ne pas contrarier le désir exponentiel de la consommation de la nature humaine (avec les conséquences catastrophiques sur le système Terre) et son besoin de se donner bonne conscience.  
 
D'après Masanobu Fukuoka, il y a 3 formes d'agricultures:  
 
-L'agriculture Mahayana: La relation entre l'homme et la nature est semblable à un mariage idéal dans lequel les partenaires parviennent ensembles à une vie parfaite sans réclamer, donner ni recevoir quoi que ce soit l'un de l'autre. C'est l'incarnation même de la vie en accord avec la nature. 
Ceux qui vivent une telle vie sont les ermites et les sages. Et l'Homme à l'époque de la chasse et de la cueillette avant la révolution Néolithique il y a 10.000 ans (premières traces de systèmes de culture et d'élevage). Donc cette méthode ne fait pas partie de l'agriculture: Elle est utopique (car nous ne seront jamais tous des sages ou des ermites), voire régressive car par définition, l'agriculture est une concentration de culture imposée par l'Homme dans un espace-temps défini. Seulement si on applique cette "sagesse ancienne à notre monde moderne", nous obtenons la machine agricole génération n°4: Une "forêt" de bambous peut se transformer en machine agricole permettant une hyperproductivité alimentaire.  
 
-L'agriculture Hinayana: Aspirant aux véritables bienfaits et dons de la nature, l'Homme se prépare à les recevoir. La relation entre l'Homme et la nature est ici comme celle d'un amant qui languit après son aimée et demande sa main mais n'a pas réalisé la pleine union. 
L'agriculture Naturelle et l'agriculture Gaïa ont cet état d'esprit. L'agriculture Naturelle aspire à l'agriculture Mahayana. L'agriculture Gaïa aspire à l'hyperproduction alimentaire à partir du vide, elle est donc à l'opposé de l'agriculture Mahayana tout en respectant sa philosophie et en considérant les 9 milliards d'Hommes en 2050.  
 
-L'agriculture scientifique: L'Homme vit dans un état de contradiction dans lequel il est fondamentalement aliéné par rapport à la nature, dans un monde totalement artificiel et cependant aspire à y retourner. Cette forme d'agriculture erre aveuglément, sans fin, tantôt avançant, tantôt faisant marche arrière, tantôt faisant appel à la générosité de la nature, tantôt la rejetant en faveur de l'action et du savoir Humain. Pour en revenir à la métaphore, notre amant est ici incapable de décider quelle main demander en mariage, et tout en se lamentant de son indécision, il courtise les servantes, peu préoccupé des barrières sociales. 
L'agriculture chimique, traditionnel, raisonné et biologique ont cet état d'esprit.  
 
Il reste donc 2 formes d'agriculture:  
 
-L'agriculture en respect avec le système Terre et son équilibre dont l'objectif est de nourrir les Hommes en harmonie avec la nature sont l'agriculture Naturelle et l'agriculture Gaïa. 
L'agriculture Naturelle ne considère pas la dimension psychologique de la nature humaine qui a l'illusion du pouvoir et du contrôle sur la nature (c'est pour cela que les consommateurs veulent des fruits et légumes hors saison). L'agriculture Gaïa prend en compte et en considération la dimension psychologique de la nature humaine autant que le respect de l'équilibre et l'autorégulation du système Terre. L'agriculture Naturelle ne sera mise en place dans l'esprit humain que le jour où "Homo sapiens sapiens" deviendra "Homo philosophus", ce qui n'est pas pour le 21 ème siècle me semble-t-il. En attendant, l'agriculture Gaïa permet la mise en place technique de l'agriculture Naturelle à très grande échelle.  
 
-L'agriculture en totale contradiction avec le système Terre et son équilibre dont l'objectif n'est pas de nourrir l'Homme (puisqu'il y a 28.000 personnes dont 18.000 enfants qui meurent de faim chaque jour) mais qui a pour objectif l'illusion de l'argent au détriment de l'Homme et du système Terre sont l'agriculture raisonné, l'agriculture label rouge, l'agriculture biologique et l'agriculture chimique. 
Il n'y a pas vraiment de différence entre ces formes d'agricultures surtout depuis la nouvelle réglementation européenne sur l'agriculture biologique.  
 
 
L’agriculture scientifique: 
 
L'agriculture scientifique détruit les bonnes conditions de culture et n'est efficace qu'après avoir détruits ces bonnes conditions. 
L'agriculture scientifique adopte un point de vue matérialiste qui conduit à interpréter la nature analytiquement et dialectiquement. L'Homme se séparant de la nature a développé ce besoin de contrôle, hors la nature ne peut se contrôler, cette quête étant perdue d'avance. Cet état d'esprit a entraîné la spécialisation et donc le cloisonnement. Hors la nature est un tout vivant organique comme le suggère l'hypothèse Gaïa et donc ne peut être divisé. L'agriculture moderne développe les connaissances discriminantes en voulant séparer l'Homme et la nature. En effet, la méthode scientifique comprend quatre étapes fondamentales: Observation, hypothèse, expérimentation et conclusion. Comme ce processus commence par une recherche qui discrimine, il ne peut arriver à des vérités absolues et universelles. La connaissance scientifique est ainsi fragmentaire et incomplète par définition et n'atteindra jamais un tout achevé. L'idée d'augmenter la productivité en opérant des améliorations partielles de certains des facteurs de production vient de la pensée de Liebig et d'Auguste Comte qui ont joué un rôle déterminant dans l'agriculture moderne. Selon la loi du minimum de Liebig (tonneau de Liebig), le rendement d'une récolte est déterminé par celui des éléments nutritifs présents qui manque le plus. Cette règle implique que le rendement peut être augmenté en améliorant les facteurs de productions. Ceci est un raisonnement douteux, car au lieu de prétendre augmenter les rendements, la réalité est que cela ne fait que le maintenir. La vraie question est de déterminer en quelle mesure les éléments nutritifs ont une influence de premier plan sur les rendements. Le tonneau de Liebig n'est qu'une toute petite partie du mécanisme réel régissant la productivité. Le deuxième point est que nous ne savons à peu près rien des interactions qui unissent le N, P, K et les douzaines d'autres éléments nutritifs des végétaux. L'agriculture scientifique concentre son attention sur les parties des champs ravagées par les insectes et travaille à remédier à cette parcelle contaminée en cherchant le moyen de l'éliminer au lieu de chercher les causes de cette apparition et couper le mal à la racine, contrairement à l'agriculture Naturelle qui se concentre sur les parties non touchées: 
Il faut rappeler que les ravages provoqués par les maladies et les insectes sont des mesures prises par la nature pour rétablir un équilibre lorsque l'ordre naturel a été dérangé. 
Lorsque les pins meurent, de jeunes bambous se mettent à pousser en quantité. Les souris se nourrissent de baies de ces jeunes bambous qui abondent et se multiplient. Elles attaquent les jeunes cèdres et l'Homme alors épand un raticide. Mais comme les souris disparaissent, les belettes et les serpents qui s'en nourrissent voient leur nombre décroître. Pour protéger les belettes, l'Homme commence à élever des souris pour régénérer la population des rongeurs: C'est de la démence.  
 
Les agriculteurs ne produisent pas la nourriture, seule la nature a ce pouvoir. Ils ne font qu'assister la nature. 
Le rendement de l'agriculture scientifique est inférieur à celui de la nature lorsqu'elle donne toute sa puissance: L'agriculture scientifique n'essaye seulement que de restaurer artificiellement la pleine productivité après avoir mal traité la nature de telle sorte qu'elle ne peut exprimer toute sa puissance. Cette agriculture scientifique doit produire en fonction des goûts et couleurs du consommateur qui veut de beaux fruits et légumes mais ces produits sont de qualités inférieures. 
La nature a riposté violemment à cet affront technologique, sous forme de déprédations dus aux insectes. 
La réponse de l'Homme a été une agriculture de plus en plus dépendante des insecticides et des fertilisants. Aussi efficace et moderne, elle ne pourra jamais produire une nourriture meilleure marchée que celle poussant naturellement en pleine terre, à la lumière du soleil. L'agriculture scientifique excelle dans un milieu non naturel, créé par l'Homme. Mais cela n'est pas le cas que parce que l'agriculture naturelle ne peut être pratiquée en de telles conditions. Dans des conditions approchant celle de la nature, l'agriculture naturelle Hinayana produira des résultats au moins aussi bon si ce n'est meilleur. En terme de totalité, l'agriculture Mahayana, qui est à la fois pure et parfaite, est toujours supérieure. 
Les fertilisants chimiques ne sont efficaces que lorsque la terre est morte. Les pesticides ne sont là que pour protéger les plantes affaiblies. 
Les machines agricoles sont pour cultiver de grandes surfaces seulement. Ces méthodes sont nuisibles lorsque l'on se trouve en présence d'un sol fertile, de plantes saines et de petites dimensions. L'agriculture scientifique détruit les bonnes conditions de culture et n'est efficace qu'après avoir détruits ces bonnes conditions. Le cloisonnement et la spécialisation des domaines scientifiques tournées vers la compréhension de la nature s'est éloigné de la réalité: Un unique facteur ou domaine de facteur donné ne peut aucunement expliquer le mécanisme de la nature. Les données causées par les insectes sont les conséquences d'une multitude de facteurs. Les expériences scientifiques prennent toujours en compte un seul objet et le soumettent à un certain nombre de conditions variables, tout en formant une première hypothèse concernant les résultats. Pourtant les vérités immuables ne peuvent être découvertes qu'à travers des expériences libres de toutes conditions, hypothèses et notion de temps et d'espace. Un spécialiste de l'hybridation ou d'organisme génétiquement modifié peut croire que sa variété correspond au besoin de notre époque mais une variété améliorée présentant 3 bonnes propriétés en aura 3 autres mauvaises. L'agriculture scientifique ne produit pas en coût inférieur par unité de surface ou par arbre. Elle n'est pas économiquement avantageuse: Elle ne produit pas d'avantage de denrées de meilleures qualité, avec moins de travail de l'Homme mais une utilisation énergétique (en pétrole notamment) bien supérieure. 
Elle est plutôt appropriée à une utilisation habile du temps et de l'espace pour créer un profit. Elle ne peut modifier la limite du rendement supérieur car le taux d'ensoleillement (dans un espace temps donné) est déterminé pour la photosynthèse. La croissance additionnelle due à l'injonction de CO2 et de la lumière artificielle est très faible par rapport à la dépense énergétique nécessaire à cette croissance additionnelle. De plus, cette dépense énergétique a pour dommage collatéral la pollution et l'épuisement des ressources naturelles. 
L'agriculture scientifique a un mouvement centrifuge et l'agriculture naturelle a un mouvement centripète tournée vers la nature. 
Les recherches scientifiques étudiant l'agriculture sans engrais et sans pesticides ne font que débuter (alors que Masanobu Fukuoka a développé cette agriculture depuis 50 ans sur le terrain, preuve à l'appui) comme l'INRA qui actuellement se rend compte des bienfaits d'une couverture de moutarde.  
 
La question est, qui financerait ce genre de recherche où l'aboutissement ferait perdre de l'argent aux multinationales fabriquants d'engrais et de pesticides?  
 
L'INRA commence ces recherches car l'opinion publique l'y oblige. 
L'agriculture scientifique a pour fonction de satisfaire les consommateurs et leurs caprices même si pour juste une petite "amélioration" il faut dépenser d'énormes quantités d'énergie et polluer la nature. Au lieu d'être satisfaits par les légumes et fruits mûris à la campagne, les consommateurs préfèrent les fruits hors saison, pâles mais de belles apparences dans leurs emballages grâce à des artifices. L'agriculture naturelle a pour mission de fournir le nécessaire (besoin vital) à l'Homme. 
Hors "Homo sapiens sapiens" a redéfini les notions du superflu et du besoin vital.  
 
L'agriculture biologique est une émanation de l'agriculture scientifique orientée vers l'agrobusiness, grand consommateur d'énergie pétrolière: L'agriculture biologique n'est pas naturelle, elle est une branche de l'agriculture scientifique et chimique depuis la nouvelle réglementation européenne.  
 
Un américain a inventé une méthode de protection des cultures, en étendant par vaporisation sur les arbres fruitiers et les légumes, un film en plastique. Ce revêtement protège les cultures par temps sec en réduisant l'évaporation de l'humidité des plantes par les feuilles et les tiges. Mais protège contre le froid et le gel. Un horticulteur américain a inventé un aspirateur géant adapté au tracteur pour aspirer les insectes prédateurs, évitant ainsi l'utilisation de pesticide: Il y a encore tellement de voies de réflexion possible qu'il est impossible d'abandonner ce genre de quête.  
 
Les fertilisants accélèrent la croissance des plantes mais cet effet est temporaire qui ne compense pas leur inévitable affaiblissement, qui provoque une moindre résistance aux maladies et insectes. De plus 30% de composant azoté du sulfate d'ammonium utilisé dans les rizières est dénitrifié par les micro-organismes et s'échappe dans l'atmosphère. Les engrais phosphatés ne pénètrent que de cinq centimètres dans le sol. Plus de 70% sulfate d'ammonium, superphosphate et sulfate de potassium sont constitués par de l'acide sulfurique concentré qui acidifie le sol et y occasionne de grave dommage comme tuer les micro-organismes. L'absorption d'azote et de phosphate est insuffisante dans les sols pauvres en iode. Lorsque le sol est acide des déficiences en zinc, manganèse, bore, iode et autres éléments apparaissent parce que ceux-ci deviennent moins solubles dans l'eau. Trop de potassium bloquent l'absorption d'iode et réduit celle du bore. On connaît plus facilement la composition du sol en observant les mauvaises herbes qui y poussent qu'en étudiant la composition du sol en lui-même.  
 
 
L’agriculture Naturelle: 
 
Masanobu Fukuoka suggère que l'on ensemence les déserts avec des graines enrobées dans de l'argile pour aider ces terres arides à reverdir. 
Ces boulettes d'argile peuvent être préparées en mélangeant tout d'abord des graines d'arbres producteurs d'engrais vert (comme l'acacia Morishima) qui poussent dans les zones où les précipitations annuelles sont inférieures à 6cm, et celles de trèfle, de luzerne, de bardane et d'autres types d'engrais vert, en même temps que des graines de céréales et de légumes. Le mélange des graines est d'abord recouvert d'une couche de terre, puis d'argile pour former des boulettes contenant des microbes. Les boulettes ainsi constituées pourraient être éparpillées à la main à travers les déserts et savanes. Une fois éparpillées, les graines contenues dans les boulettes d'argile durcie ne germeront pas avant que ne tombe la pluie et que les conditions favorables à la germination soient réunies. 
Ainsi protégées, les graines ne seront pas mangées par les oiseaux ou les souris. N'importe quelle plante peut convenir, l'essentiel étant de recouvrir rapidement les déserts d'une couche d'herbe verte afin que revienne la pluie. Le problème est qu'il faut une amorce: C'est ici que l'agriculture Gaïa entre en jeu. 
L'agriculture Gaïa est la conséquence de l'échec total de l'agriculture scientifique et son rôle est de mettre en place le plus rapidement possible l'agriculture naturelle. L'agriculture naturelle mettra 5 à 10 ans pour élaborer 20 cm de terre arable dans de bonnes conditions (il faudrait bien plus longtemps dans les déserts). L'agriculture naturelle ne peut se développer actuellement dans les déserts arides.  
 
Pour atteindre une réussite durable pour l'agriculture Naturelle, il faut: 
 
1) Les arbres permettent une réserve d'engrais direct et indirect (humus), protégeant l'écosystème du sol tout en aérant profondément le sol. 
2) Enfouir profondément de la matière organique grossière profondément dans le sol. 
3) Planter des herbes et des arbres de toute taille. 
4) Acheminement de l'eau de pluie contenant les éléments nutritifs élaborés dans l'humus des bois.  
 
La maximisation de la production d'amidon ne résiste pas bien à la brise. Une voie vers les hauts rendements serait de maintenir la respiration à un niveau peu élevé et de faire pousser des plants plus petits qui consommeraient moins d'amidon. Quand il y a beaucoup de soleil, et la température élevé (40°c), un pourrissement des racines se produit, ce qui réduit la vitalité et l'absorption d'eau, une quantité de CO2 est absorbée et la photosynthèse est ralentie. Pour les zones arides et sèches, il faut faire pousser des plantes grimpantes telle le kudzu, puis semer des graines d'un conifère de petite taille telle que le cyprès pourdonner une couverture d'arbres à feuilles persistante. Des herbes comme le cogon, des fougères arborescentes, des arbrisseaux comme le lespedeza, l'eurya et le cyprès de mousse. Les arbres à croissance rapide comprennent le cèdre, le cyprès, l'acacia et le camphrier. Les arbres donnant de l'engrais vert sont: l'acacia, myrica à cire, arbre ombrelle, érable, laurier cannelle. Toute l'année. Les plantes donnant de l'engrais vert sont: trèfle ladino, luzerne, légumes de la famille de la moutarde, lupin, vesce velue, vesce commune, saatwicke, soja, cacahuète, haricot azuki, haricot, mungo. Les cultures à rotation continue du riz et de l'orge permettent une stabilisation des récoltes. Les arbres fruitiers étant des plantes vivaces, il faut cultiver des légumes à leurs pieds, le nombre d'insectes nuisibles est peu élevé. Il faut une combinaison d'arbres producteurs d'engrais vert (comme l'acacia, membre de la famille des pois mais aussi qui attire les pucerons qui permet le développement des coccinelles, qui produit du tanin et sécrète une substance qui repousse les insectes; le myrte, qui produit des éléments nutritifs comme l'acide phosphorique et la potasse; l'aulne et le podocarpe), d'arbres coupe-vent, d'arbres à feuilles persistantes et à feuilles caduques (qui permet par combinaison une mesure préventive contre les insectes) mais aussi des plantes grimpantes comme la vigne, l'akebia et la souris végétale avec des légumineuses en laissant en liberté la volaille comme le bétail. La plupart des maladies et d'attaques d'insectes se réalisant lorsque le végétal diminue en vigueur, conséquente d'un épuisement de la fertilité du sol, du vent, du soleil. Il est beaucoup plus pratique de lâcher des canetons lorsque les pousses de riz se sont affermies. Ou plus généralement, laisser la volaille en liberté permet de tenir les parasites en échec. La plantation de pyrèthre et de racines de derris permettent après séchage et conservé sous forme de poudre servir de lutte contre les pucerons et les chenilles, contre les mouches à scie du chou et les scarabées des feuilles etc... Il faut répandre de la paille sur les champs. Plus les plantes sont sauvages et rustiques, plus grand est leur pouvoir curatif. La variété de riz "Colline heureuse" est une variété vivace où coule la sève d'espèces sauvages, et cependant l'une des variétés de riz ayant les plus haut rendement au monde. Si un seul épi de cette variété était acheminé vers les pays où la nourriture est rare et ces grains semés sur quelques mètres carrés, un seul d'entre eux en produirait 5000 autres en une année seulement. Il y en aurait assez pour ensemencer 1 demi hectare, puis 25 hectares etc... Cela pourrait ouvrir la route de l'indépendance aux peuples affamés. Une personne, même seule peut commencer. Les producteurs de fruits ne connaissent pas la forme exacte originelle de leur arbres fruitiers et ne s'intéresse pas à des données comme la phyllotaxie (donnée essentielle pour la taille afin d'optimiser la surface du potentiel photosynthétique maximal de la lumière). De plus les variétés étant sélectionnées par l'Homme depuis des générations, nous ne pouvons plus connaître la forme ancestrale des arbres fruitiers. Si on laisse les plantes ramper sur le sol au lieu de les maintenir avec des tuteurs, de nombreuses racine sortirons sur tout le long de la tige à partir desquels de nombreuses tiges secondaires pousseront verticalement en direction du soleil. Si on laisse toujours quelques tubercules, il n'y a plus besoin de planter tous les ans.  
 
Le modèle des forêts est à mémoriser lors de toute réflexion sur l'agriculture. Les forêts d'amazonie regroupent la majorité des espèces végétales. Certains végétaux arrivent à s'épanouir avec seulement 1% de la lumière solaire. Elles vivent en symbiose avec d'autres végétaux ce qui permet un rapport, non pas de compétition mais de coopération, de coexistence et donc de diversification: Démonstration de Patrick Blanc, botaniste du CNRS.  
 
Aucun engrais, aucun pesticide ne pourra créer un rendement de matière végétale supérieur à celle de la nature. Aucun sarclage est nécessaire pour les arbres fruitiers, le riz et l'orge. Aucun sarclage et fertilisant est nécessaire pour les légumes, en ayant des rendements comparables à ceux atteints par l'agriculture scientifique. Le labourage qui a pour fonction à la base d'ameublir le sol et améliorer la pénétration de l'air mais a un effet contraire en le rendant plus compact et diminue sa porosité à l'air. Pour ameublir le sol et augmenter sa perméabilité, il faut que les micro-organismes se multiplient dans la terre pour que celle-ci devienne plus fertile et que les racines des grands arbres y pénètrent profondément: C'est dans la nature même du sol de se dilater.  
 
La survie de millions de personnes du tiers monde dépend des arbres (qui produisent aliments, du combustible, fourrage). Les racines fixent l'eau et le sol ce qui est important dans les régions semi-arides.  
 
Le labour actuel est pratiqué entre 12 et 25 centimètres alors que les racines des plantes sauvages travaillent jusqu'à 30 à 50 centimètres. Lorsque les racines s'enfoncent l'air et l'eau y pénètrent. Quand celle-ci meurt, beaucoup de micro-organismes se développent en ramollissant le sol et ajoutant de l'humus. Les vers de terre apparaissent et au fur et à mesure de leur accroissement, les taupes commencent à creuser les galeries, les racines des arbres travaillant la couche profonde du sol: C'est le labourage naturelle qui est le plus efficace. Lorsque l'acidité du sol est trop importante, on ajoute de la chaux. Mais l'acidité peut être dû au sol lui-même comme l'érosion résultant de la mise à nue des terres par le désherbage ou peut être en rapport avec les précipitations ou la température. La chaux, dans ce cas, peut induire une croissance excessive des plantes qui rendent le sol encore plus acide: dans ce cas le scientifique vient de confondre la cause et l'effet. Voici ce qui se passe: Lorsque les bactéries commencent à décomposer la sciure, des acides organiques sont produits. Mais au fur et à mesure qu'augmente l'acidité, l'activité bactérienne s'épuise et des moisissures commencent à prospérer. Lorsque la terre est laissée à elle-même, les moisissures sont ensuite remplacées par des champignons de différentes espèces qui décomposent la sciure en cellulose et en lignine. Le sol n'est alors plus ni acide, ni basique mais oscille autour d'un point d'équilibre. La non intervention est donc la conduite la plus sage et la plus professionnelle. Il se peut que le plant de riz considère la maladie comme un mécanisme de protection qui enraye la croissance excessive de la plante et restaure un équilibre entre sa surface et ses parties souterraines. La maladie pourrait même être conçue comme un moyen utilisé par la nature pour prévenir une croissance trop dense des plants de riz, aidant ainsi à la photosynthèse et assurant la production optimale de grains. Cette maladie n'est donc pas l'effet final mais une étape dans les cycles sans fin de la nature, elle est autant une cause qu'un effet. La croissance du blé varie avec les conditions dans lesquelles il est cultivé. Relevant une variation dans la taille des épis, le scientifique se met à en chercher la cause. Il découvre que lorsqu'il y a trop peu de calcium ou de magnésium dans la terre contenue dans le pot, la croissance et le feuillage sont maigres. Quand il ajoute artificiellement du calcium ou du magnésium, il s'aperçoit que la croissance s'accélère et que se forment des graines de grande taille. Satisfait de son succès, il appelle sa découverte vérité scientifique et la considère comme une technique de culture infaillible. Mais est ce que le manque de magnésium ou de calcium était une déficience véritable? Lorsqu'une terre présente une déficience en l'un quelconque de ses composants, la première chose à faire devrait être la cause profonde de cette dernière. Et pourtant la science ne commence à traiter que les symptômes les plus évidents. Le suremploi de potassium a peut-être réduit l'absorption de calcium par la plante ou transformé le calcium contenu dans le sol en une forme que la plante ne peut assimiler. Derrière chaque cause, il y en a une deuxième et une troisième. Derrière chaque phénomène, il y a une cause principale, une cause fondamentale, une cause sous-jacente et des facteurs contributifs. Or Il n'y a pas de relation de cause à effet dans la nature:  
 
Derrière chaque cause, il y a d'innombrables autres causes, toute tentative pour remonter à l'origine nous éloigne davantage de la compréhension de la cause véritable.  
 
La culture hors sol est utilisée pour le fourrage nécessaire au bétail. Les insectes comme les coccinelles, les mouches guêpes sont à valoriser. Les poissons à chair grasse comme le tilapia doivent être préférentiellement choisis. La culture mixte de légumes et d'arbres s'appelle exploitation agroforestière (arbres fruitiers et plantes basses comme les céréales). Le haricot ailé: Toutes les parties excepté la tige sont comestibles. L'amarante cultivée en Amérique du sud contient beaucoup de protéines, de fer et de vitamine c. La gourde connue des indiens d'Amérique pousse facilement dans un sol sec et pauvre et ses graines contiennent plus de protéines que les arachides et le soja. Les chameaux sont des alliés dans la survie de l'Homme dans les lieux arides et désertiques: Cet animal peut boire 1 seule fois tous les 10 jours. Son crottin sert de combustible. Le lait est riche en vitamine c, en graisse et protéine, supérieur au lait de vache, de brebis et du buffle. Il ne rase jamais la végétation et laisse la couche arable intacte contrairement aux moutons et chèvres. Dans les pays en voie de développement, les femmes passent des heures à transformer le grain en farine. Le chameau peut largement faire le travail d'un moulin à moteur. Dans le moringe, les graines de cet arbre, broyées et jetées dans l'eau permettent l'agglomération des particules comme la boue et les déchets qui s'alourdissent et coulent, laissant au dessus d'elles de l'eau propre. Nous pouvons installer des pompes à eau fonctionnant au solaire mais aussi à l'éolienne.  
 
Des plantes sauvages, inconnues, non répertoriées, pourront être dans un futur proche cultivées. Il faut une coopération étroite entre les voyageurs qui repèrent ces plantes chez les chamans/ermites avec la recherche agronomique (comme l'INRA) et le génie génétique (qui est actuellement refusé par les consommateurs) mais inévitable, les multinationales et lobbies ayant un trop grand pouvoir.  
 
 
L’agriculture/pisciculture Gaïa: 
 
L'agriculture/pisciculture Gaïa est une philosophie de production agricole et piscicole se basant et soutenant l'hypothèse Gaïa de James Lovelock et l'agriculture Naturelle de Masanobu Fukuoka tout en réduisant l’impact de l’agriculture sur les fonctions et services de l’écosystème.  
Le principe de l'agriculture/pisciculture Gaïa est de prendre en compte le volume de culture disponible et non plus la superficie au sol afin d'augmenter la productivité par unité de surface au sol.  
Elle se base essentiellement sur l'économie d'eau, l'hyperproductivité sans utilisation de semences transgéniques et de pesticides, sans engrais, sans labour ni sarclage afin de rendre accessible à tous des produits naturels qui ont des critères de qualité de production au minimum supérieur au label AB. Cette nouvelle forme d'agriculture est basée sur le brevet d'invention n°07/09068 déposé le 21 décembre 2007:  
"Machine agricole universelle, modulable et tout terrain". Protection internationale.  
L'agriculture Gaïa est la conséquence de l'agriculture scientifique et de son échec.  
Elle permet l'agriculture Naturelle n'importe où sur la planète au bout de 2 ans.  
 
L'agriculture Gaïa permet les régimes alimentaires suivants:  
 
-Végétalien 
-Végétarien 
-Macrobiotique 
-Omnivore (En nourrissant les animaux uniquement avec les végétaux issus de l'agriculture Gaïa.)  
 
Les émeutes de la faim se multiplient dans le monde.  
Depuis l'an dernier, les émeutes déclarées se situent: au Maroc, en Egypte, en Mauritanie, au Burkina Faso, au Cameroun, en Mozambique, à Madagascar, en Indonésie, au Sénégal, en Guinée-Bissau, en Côtes d'Ivoire, à Haïti.  
 
LE BAMBOU ET LE TIERS MONDE.  
 
Les bambous sont utilisés pour la construction des machines agricoles Gaïa. Cette machine agricole permet l'hyperproductivité alimentaire n'importe où sur Terre, impliquant l'éradication de la famine en 2 ans et l'enrichissement dès la troisième année: Le contrat Gaïa. Le système Terre favorise la niche écologique spontanée des bambous dans la zone du Tiers-monde. Je ne crois pas au hasard ni à la coïncidence, surtout de la part d'un système aussi complexe et perfectionné que le système Terre soumis à la théorie du chaos.  
 
Il suffit de comparer les 2 cartes:  
 
Carte de la niche écologique spontannée des bambous.  
 
Carte du Tiers Monde (en vert).  
 
Je vous laisse tirer vos propres conclusions sur ce fait. La technique de l'observation/contemplation permet d'associer des événements qui ne sont pas à première vue corrélés. Les 2 cartes démontrent d'une façon absolue que le système Terre défavorise certaines niches écologiques relativement tout en émettant la possibilité de rééquilibrer un déséquilibre apparent. En clair, Mère Nature a défavorisé l'espèce humaine (et non RACE, non sens! scientifiquement non valable!) dans les régions où pousse le bambou. Il y a bien entendu d'autres végétaux qui ont la même niche écologique mais le bambou est le seul à pouvoir produire du miam-miam. Le bambou servant à faire du miam-miam, le système Terre revalorise et encourage par conséquent ce qu'il a défavorisé en apparence.  
 
"La floraison de certaines variétés de bambous a un caractère cyclique, par exemple, tous les 30 ans ou tous les 100 ans. Chez la plupart des bambous résistants au froid il n'y a pas de cycle bien défini. Les facteurs physiologiques et génétiques qui provoquent la floraison ne sont pas connus. Souvent, mais certainement pas toujours, le bambou se meurt après la floraison. A ce moment le Fargesia murieliae se met à fleurir à grande échelle en Europe. Nous avons, depuis plusieurs années déjà, pratiqué parmi les semences de cette variété, des sélections particulières qui n'auront pas de floraison d'ici 60 à 80 ans. D'autres bambous tels que le Pseudosasa japonica, ou différentes variétés de Sasa, Phyllostachys et Pleioblastus, reprennent après la floraison leur croissance normale, sans déterioration permanente."  
 
La propagation par les rhizomes implique un potentiel d'envahissement écologique et la communication entre les bambous. Le système Terre a mis en place une rétrospection négative à l'envahissement écologique du bambou lors de sa floraison. Enfin, de plus en plus d'études scientifiques démontrent actuellement une communication racinaire entre les arbres très éloignés dans une forêt.  
 
"D'ici 50 ans, nous ne serons plus 6,6 milliards d'êtres vivants sur Terre mais près de 9,5 milliards. Or 80% des terres cultivables des planètes sont déjà exploitées. En 2050, il n'y aura donc plus assez d'espace pour nourrir tout le monde. Et la majorité de la population sera urbaine. L'avenir de l'agriculture est la culture verticale et contrôlée": Dickinson Despommier, département des sciences de santé environnementale, faculté de santé publique Mailman, université de Columbia, New York.  
 
Hors l'agriculture Gaïa permet une agriculture en milieu fermé comme les serres, les immeubles de culture ou ouvert comme sur des surfaces considérées hostiles à l'agriculture, comme par exemple le désert du sahel. Cette nouvelle agriculture permet d'augmenter considérablement la surface agricole mondiale.  
 
"La pluie ne tombe pas des cieux, elle provient du sol. La formation des déserts n'est pas due à l'absence de pluie; mais plutôt, la pluie cesse de tomber parce que la végétation a disparu. Masanobu Fukuoka"  
 
L'agriculture Gaïa permet de faire pousser les végétaux en plein désert sur de très grande superficie (100.000 hectares en 28 jours), ce qui permettra à l'eau de tomber (en amorçant le cycle de l'eau grâce à l'évapotranspiration des 100.000 hectares car les végétaux cultivés dans les machines agricoles Gaïa ne manquent jamais d'eau et les stomates sont donc ouvertes en permanence) et déclencher la germination des arbres (qui constitueront une forêt qui provoquera une précipitation plus importante d'eau etc...) Il suffit dans ce cas d'ensemencer les déserts (au alentour des machines agricoles Gaïa) des graines enrobées dans de l'argile pour aider les terres arides à reverdir. Ces boulettes d'argiles ne germeront que lorsque la pluie et les conditions seront réunies.  
 
D'ici moins de 50 ans, les enjeux politiques à propos de l'accès à l'eau vont créer des conflits de plus en plus violents: Les vrais raisons du conflit actuel de la Chine avec le Tibet ne viendraient-elles pas du fait que les principaux fleuves de la Chine naissent au Tibet? Actuellement, les glaciers fondent à cause du réchauffement climatique, ce qui va entraîner l'asséchement des grands fleuves.  
 
Pourtant, dans un village à l'ouest de l'Himalaya, les paysans marient de la glace mâle et femelle pour engendrer de véritables glaciers afin d'alimenter les cours d'eau. En quelques années, le glacier du village d'Hussainabad a vu sa surface multipliée par 30!  
 
Voici la méthodologie en 4 étapes pour créer un glacier:  
 
-Le site doit se situer à plus de 4000 m d'altitude, être exposé au nord, la neige doit y tomber abondamment en hiver. Très souvent un glacier mâle y a élu domicile.  
-Enfouir des morceaux de glaces femelles et des outres remplies d'eau, recouvrir le tout de sciure et de charbon de bois. Plus tard, les outres explosent permettant de lier les glaces mâle et femelle. Entre temps, les poches d'air emprisonnées dans le glacier mâles se sont refroidies. Elles circulent avec les mouvements du sol entre les pierres et grumeaux de glace.  
-L'hiver venu, la neige se dépose sur cette couverture froide et reste en place durant l'été.  
-Le processus se poursuit. De l'eau de fonte coule à travers les interstices, rencontre le mélange de glaces mâle et femelle, puis gèle à son tour, liant le tout en une énorme masse compacte. La neige qui s'accumule, sous l'effet de son propre poid, se transforme en une épaisse couche de glace:  
 
Un glacier vient de naître et est d'origine anthropique: Celà serait une bonne idée que les scientifiques occidentaux prennent exemple sur la technique de l'observation/contemplation afin de recréer les glaciers, sources des grands fleuves.. Actuellement, les études scientifiques se multiplient mais ce qui est certain, c'est qu'une ONG Pakistanaise a déjà fait pousser 18 glaciers au Baltistan pour irriguer des villages!  
 
"La nouvelle réglementation européenne en matière de production biologique a été publiée en juin 2007. Elle concerne également l'importation, le contrôle et l'étiquetage, et devrait simplifier les démarches des agriculteurs et des consommateurs. Au niveau de l'étiquetage, l'indication du lieu de production est obligatoire, de même que le logo biologique de l'UE, qui peut être accompagné de logos nationaux ou privés. Les denrées alimentaires ne doivent comporter ces logos si 95% plus de leurs ingrédients sont biologiques; dans le cas contraire ceux-ci sont simplement mentionnés dans la liste des ingrédients. L'utilisation d'organismes génétiquement modifiés reste interdite, mais la limite générale de 0,9% (présence accidentelle d'OGM autorisée) s'applique désormais aux produits biologiques. Aucune modification n'est apportée à la liste de substances autorisées dans les cultures biologiques. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) autorisés en France aujourd'hui sont produits par Syngenta, Monsanto, Pioneer/MycogenSeeds et Bayer Crop-Science. Cinq références de maïs doux sont susceptibles de passer directement des champs à nos estomacs. Mais il est possible et légal de trouver sur le marché alimentaire hexagonal de nombreux produits dérivés, farines et huiles notamment... La liste des OGM autorisés pour leur production comprend 1 variété de soja, 8 variétés de maïs, 7 variétés de coton. La mention "contient des OGM" est obligatoire si un des ingrédients d'un produit alimentaire contient au moins 0,9% d'OGM".  
 
Ce qui veut dire en clair:  
 
Autorisation des OGM dans l'agriculture biologique de 0,9%. Il est en effet évident qu'il est impossible de contrôler le vent qui est vecteur contaminant entre les végétaux. La solution aurait été d'interdire l'expérimentation des OGM ou à défaut, l'expérimentation des OGM en milieu fermé afin de contribuer à limiter la contamination de la nature par les OGM. Ceci est la conséquence directe des pressions des multinationales et lobbies sur les gouvernements: La nouvelle réglementation européenne sur les OGM le démontre. En effet, les groupes comme Monsanto compte sur le vent et le monde animal comme vecteur contaminant pour les végétaux qui ne sont pas des OGM afin que les champs "non OGM" le deviennent. Ainsi, juridiquement, ayant déposé les brevets sur leurs semences transgéniques, ils revendiquent l'appropriation des champs de culture contaminés, afin de monopoliser et rendre les paysans du monde entier dépendants de leurs semences transgéniques. Sans parler du mélange des grains pendant le processus de l'agrobusiness comme le transport, le stockage et la transformation des aliments. Il est impossible de rivaliser et interdire les multinationales créatrices d'OGM, la seule possibilité est donc de limiter la contamination de la nature par les OGM en obligeant, à défaut d'interdire, les multinationales de pratiquer leurs expérimentations d'apprentis sorcier en milieux fermés et en mettant une traçabilité inviolable sur le transport et le stockage. Il ne sera pas mention d'OGM sur les produits de consommation si la présence d'OGM est inférieure à 0,9%. Une façon de masquer et cacher la présence d'OGM pour les consommateurs. Tous les pesticides et engrais autorisés par l'agriculture biologique sont conservés. En plus des OGM autorisés, il y a 5% d'ingrédients qui peuvent être non biologique et pourtant avoir le label AB. Cela veut dire que le label AB reste le label qualité le plus élevé reconnu malgré la dégradation continuelle des critères qualité de production. Nous ne rentrerons pas dans le discours: "Est-ce que les OGM sont vraiment néfastes". Tout ce que nous pouvons dire est que les consommateurs ont dit "NON!" aux OGM. La nouvelle réglementation sur les OGM et le label AB prouve que les pouvoirs publics n'ont strictement pas écouté les consommateurs (ou prouve la mainmise totale des multinationales sur les gouvernements).  
 
L'agriculture Gaïa n'a rien à voir avec l'agriculture moderne (agriculture raisonné, label rouge, label AB) car elle implique la gratuité de l'alimentation pour tous et des critères de qualité bien supérieur: Le contrat Gaïa.  
D'après le ministère de l'agriculture et de la pêche Français 
"le contrat Gaïa est en totale opposition avec l'agriculture biologique". 
Ce qui est évident puisque les produits de l'agriculture biologique ne sont pas accessible à tous (une nouvelle forme de ségrégation entre les riches et les pauvres) tout en ayant une qualité de production qui n'a plus rien à voir avec l'agriculture biologique originelle (l'agriculture biologique actuelle ressemble à l'agriculture chimique, en autorisant les pesticides et les OGM) ce qui implique que la communauté européenne divulgue à l'international une publicité mensongère à propos d'une qualité de production du label AB qui n'existe plus. Or les règles de production de l'agriculture Gaïa interdisent l'utilisation de pesticides, d'engrais et d'OGM. Un second courrier à propos de la création du label AG impliquant l'effondrement du marché label AB (le principal moyen de défense contre les accusations de concurrence déloyale est le droit à la concurrence: "Le label AG permet l'accessibilité de l'alimentation par Tous avec une qualité supérieure au label AB afin de pousser les concurrents à produire de meilleure qualité tout en diminuant les prix") va être prochainement envoyé au ministère afin qu'il s'exprime clairement, les citoyens ont le droit de connaître la politique de leur gouvernement. Nous ne prétendons pas le label AB (ce qui n'est pas si évident car en respectant les règles de production label AB, nous obtiendrons un label AB, en culture sol avec de la terre biologique irriguée par capillarité; le ministère de l'agriculture et de la pêche Française ne peut outrepasser les règles de production biologique européenne) mais un label supérieur au label AB: Le label AG. 
 
 
SULKY BUREL est une entreprise Bretonne, basée à Châteaubourg, qui fabrique des semoirs et distributeurs d'engrais. Elle est N°1 en FRANCE et occupe la troisième place sur le marché Européen. Elle a un chiffre d'affaire de 37 millions d'euros pour 2006-2007, affichant un bond de 25% de ses ventes précédentes. Elle ouvre un bureau actuellement en Russie et investit 4% de son chiffre d'affaires dans la recherche et le développement en déposant de nombreux brevets. L'entreprise fabrique et commercialise 5000 machines par an. Ces machines sèment et répendent des engrais en moins de temps, plus longtemps sur de plus grandes surfaces. Les semoirs atteignent entre 9 et 24 mètres. L'entreprise emploie 200 personnes et son site va s'agrandir. En effet, l'entreprise devrait connaître encore de belles années de croissance de l'ordre de 20%, dans une conjoncture extrémement favorable. Le patron de cette entreprise, Jacques Burel a déclaré:"Les secrets d'une telle croissance viennent d'une stratégie volontariste de développement à l'export et une politique d'innovation poussée. La demande agricole en semoirs et en épandeurs d'engrais est importante aujourd'hui, notamment en Europe de l'Est. Nous effectuons 35% de nos ventes à l'exportation, principalement vers les pays de l'Union Européenne et de la CEI (Russie, Biélorussie, Ukraine...). Dans un contexte agricole en pleine mutation, nous essayons de développer des innovations utiles... Les équipements agricoles prennent de plus en plus de place..." Propos recueillis par Stéphanie Hussenot-Guilloux dans le magazine du conseil général d'Ille et vilaine de Février-Mars-Avril 2008.  
 
ANALYSE:  
Le taux de croissance de cette entreprise démontre une demande de plus en plus forte de matériel au service de l'agriculture scientifique dans une période où les consommateurs demandent une agriculture plus proche de la nature. L'INRA sous la pression de l'opinion publique, des consommateurs et des association et ONG se tourne vers la recherche sur une agriculture avec le moins d'engrais possible en pratiquant la couverture végétale, la rotation des cultures, remplacer la monoculture contre la polyculture, sur des parcelles agricoles plus petites afin de préserver les haies, lieu de biodiversité. La pratique de l'agriculture avec des machines aussi énormes a pour conséquence la destruction des barrières naturelles qui jouent aussi le rôle d'anti-érosion du sol. Ces machines agricoles sont très lourdes et tassent inévitablement le sol avec les conséquences connues sur les végétaux.  
 
CONCLUSION:  
La nouvelle réglementation européenne sur l'agriculture biologique (qui tolère 0,9% d'organismes génétiquement modifiés, des pesticides, des engrais chimiques) et l'explosion des ventes de ce genre de machine agricole prouvent, notamment dans les pays de l'est, une volonté d'hyperproduction en utilisant l'agriculture scientifique, grand consommateur d'énergie (notamment de pétrole). Cette hyperproduction visée a pour conséquence l'augmentation de la richesse des pays de l'est qui doivent rattraper leur "retard économique" sur le reste de l'Europe. Même si l'objectif n'est pas néfaste à première vue, nous pouvons imaginer que le travail fourni par les 200 salariés de SULKY BUREL va avoir pour conséquence d'augmenter le chômage dans le domaine agricole de ces pays. La deuxième conséquence est l'élimination et l'éradication de beaucoup d'espèces vivantes en détruisant les haies pour utiliser ces machines agricoles "innovantes". La troisième conséquence directe et l'utilisation massive d'engrais et de pesticides ce qui est en contradiction directe avec la politique de développement durable et de préservation de l'environnement prétendue par l'Europe dans sa politique régionale mais aussi internationale. D'une part, le discours politiquement correct fait à Grenelle sur le "développement durable" tend à montrer l'intérêt de l'Europe pour une agriculture avec moins d'engrais et de pesticides, d'une autre part le chiffre d'affaire de SULKY BUREL démontre l'inverse: Le chiffre d'affaire ne pouvant mentir, c'est bien l'Europe le menteur.  
 
La création d'un label privé "agriculture Gaïa (label AG)" est donc une étape nécessaire. Sur l'étiquetage, nous pourrons préciser qu'il y a 0% d'OGM, 0% de pesticides et 0% d'engrais. Ce qui implique que le "label Agriculture Gaïa (label AG)" est supérieur au label Agriculture Biologique (label AB). L'agriculture Gaïa soutient le label Max Havelaar en privilégiant un partenariat exclusif.  
 
Jean-Yves Carfantan démontre que le commerce agricole et alimentaire mondial est fondé sur une imposture. D'un côté, les états les plus riches comme les Etats-Unis et l'Europe font pression sur les pays du Sud pour qu'ils ouvrent leurs frontières, de l'autre, ils ferment leurs propres marchés aux produits venus d'ailleurs. Les pays les plus pauvres sont les premières victimes de ces pratiques déloyales. La question qui en découle est pourquoi les pays les plus pauvres acceptent ces pratiques: La réponse sont les devises car ces pays sont surendettés tout en étant souvent des anciennes colonnies des pays riches: C'est une nouvelle forme de colonisation; le sacrifice des pays pauvres permettant aux pays riches de rester riches. Pourtant l'Europe peut impulser la création d'un nouvel ordre agricole et alimentaire mondial sur le modèle inverse de celui des Etats-Unis. A court terme, elle devra clairement choisir: Soit continuer à protéger de puissants groupes d'intérêts à coup d'aide et de subventions (ce qui est actuellement le cas, pour preuve, la nouvelle réglementation européenne en matière de règle de production de l'agriculture biologique favorise les multinationales possesseurs des OGM) soit affronter enfin la concurrence internationale en aidant ses agriculteurs à répondre aux nouveaux défis sociaux et environnementaux. En optant pour cette solution, l'Europe montrerait au reste du monde que sa prétention à réguler la mondialisation n'est pas un double discours hypocrite pour jouer sur le terrain de la mondialisation sauvage comme les Etats-Unis tout en préservant les "enjeux politico-économico-diplômatique" des adversaires de cette mondialisation et globalisation.  
 
L'agriculture Gaïa permet avec les techniques comme l'aquaponie de produire du poisson en symbiose avec les végétaux. La pisciculture actuelle pollue les mers et les océans. L'utilisation de l'aquaponie permet d'éviter celà: Les végétaux jouant le rôle de filtre en se nourrissant des déjections (transformés par les bactéries aérobies en nutriments absorbables par les végétaux). Le label des poissons actuels mis en vente obtient parfois le label rouge mais jamais le label AB (ou très rarement). Les poissons issus de l'agriculture/pisciculture Gaïa auront un label qualité supérieur au label rouge et au label AB. L'agriculture Gaïa utilise aussi les toutes dernières techniques d'irrigation comme l'ultraponie (et la brumisation à échelle industrielle alors que cette forme d'irrigation était jusqu'à présent utilisée à une échelle domestique et expérimentale). L'agriculture Gaïa utilise comme référence non plus la superficie cultivable mais le volume de culture. Elle s'appuie également sur les diverses symbioses possibles entre cultures au contraire de l'agriculture moderne qui se fonde très souvent sur la monoculture. A titre d'exemple les végétaux comme la carotte et l'oignon sont placés à proximité, permettant ainsi par symbiose de se défendre contre les prédateurs ravageurs comme les insectes: Il n'y a donc plus besoin d'utiliser de pesticides dans ce cas. Les maladies racinaires et foliaires sont traités actuellement par "des médicaments" pour végétaux, seulement, par symbiose, bon nombres de végétaux en pleine nature s'épanouissent sans ces médicaments. Il faut savoir que la méthode de culture en symbiose a ses propres limites: Mettre à proximité deux végétaux dont leurs symbioses permettent une protection foliaire peut entrer en contradiction et desservir cette symbiose en favorisant les maladies racinaires. Dans ce cas précis, il faut un système agricole qui permet la promiscuité foliaire et un éloignement géographique de leurs systèmes racinaires: L'agriculture Gaïa permet cela. Il suffit que l'agriculteur des temps modernes travaille avec les marginaux/expérimentateurs/ermites qui ont observé la réalité de la nature:  
 
Si l'homme veux concentrer la culture dans un espace-temps donné, il doit respecter l'équilibre de l'ensemble des interactions qui existent entre les terres agricoles, les végétaux et lui-même.  
 
Certains expérimentateurs font par cette technique de symbiose, des orangers en haute altitude.  
Chaque végétal a besoin de conditions hygrométrique, photopériodique et d'humus précises.  
 
Il semblerait actuellement qu'il soit impossible de produire "de façon industrielle" des champignons comme le cèpe et la truffe. Pour autant le cèpe a une relation privilégiée avec le chêne et le châtaigner d'au moins 15 ans. Les spécialistes pensant à l'impossibilité de la culture du cèpe de façon industrielle ont oublié l'existence des Bonsaï qui ont 15 ans d'âge voire plus.. Dans ce cas, à défaut de connaître tous les paramètres hygrométriques, photopériodiques et d'humus (...), il faut utiliser la technique O/C qui permet de se servir de la symbiose Bonsaï (chêne et châtaigners) et cèpe afin de pratiquer la culture (espace/temps imposé par l'Homme) avec les machines agricoles Gaïa génération n°2 ou n°3 (en position verticale), en mode sol (terre) avec irrigation par capillarité, en sous sol ou en serre de culture, en alternant Bonsaï et cèpe. Les champignons se multiplient grâce aux spores (donc gratuit et illimité pour le cultivateur qui peut décliner la production de cèpe à l'infini) et sont d'excellents capteurs des pollutions (radioactivité, pesticides..): Ce qui implique que la production des champignons rares (avec les machines agricoles Gaïa en sous sol) permet d'obtenir une qualité supérieure à la production de Mère Nature tout en ayant une hyperproductivité.. Seulement, le milieu des champignons est réglementé par un code de comportement et les amateurs aiment cette sensation de rareté lors de la cueillette et le mysticisme. La philosophie agricole Gaïa prend en compte la dimension psychologique humaine mais ne fait pas de psychothérapie et n'a pas pour vocation d'entretenir le mysticisme.. Nous nous excusons donc auprès des amateurs de cueillette de champignons à la recherche de cette sensation de rareté..  
 
L'agriculture moderne, toute spécialité confondue, a oublié l'essentiel: La monoculture ne permet pas aux végétaux de se défendre contre les insectes ravageurs ou "rectifier" les conditions hygrométriques et de températures en se développant près d'un autre végétal qui lui apporterait ces carences. L'oranger en haute altitude va se développer près des végétaux qui pourront, par symbiose, contrebalancer la faible température tout en profitant d'un taux d'ensoleillement puissant. Il est bien évident que la monoculture doit pallier à ces "non symbioses", du fait de sa philosophie agricole même, par les pesticides et les semences transgéniques.  
 
C'est la main de l'homme qui a perverti et souillé notre mère la Terre et c'est par la main de l'homme que doit être rectifiée cette erreur d'évolution agricole. A défaut, le système Terre réplique (réchauffement climatique, ouragan, sécheresse...). L'agriculture scientifique a évolué en parallèle de l'Homme et le symbole de sa main et de sa toute puissance (qui n'est qu'une illusion de l'esprit de la nature humaine) a perverti l'évolution agricole en seulement un siècle: Nous en payons tous le prix dans le présent mais dans le futur, nous le paierons doublement.  
 
En éthologie, nous pouvons comprendre qu'une libellule ou un papillon recherchera, du fait de sa vie éphémère, à économiser son énergie (les battements des ailes gaspillant fortement son énergie) en recherchant les lieux où il pourra capter l'énergie solaire, les meilleures conditions hygrométriques, et la protection contre ses prédateurs potentiels comme les araignées. Ces insectes volants n'ont pas conscience que la main de l'Homme peut les anéantir... Seul l'Homme a cette sensation de contrôle et de pouvoir. L'être humain qui renonce à ces illusions peut facilement, avec de la patience et de l'observation comme l'éthologue, accueillir sur sa main ces êtres vivants volants, en ce plaçant dans leurs lieux de vie optimaux. Les papillons et les libellules ne voient en l'homme dans ce cas, qu'un perchoir mobile, vierge de tout prédateur et la température de 37°c de la main est préférée à un perchoir comme l'arbre: C'est dans cet état d'esprit que l'agriculteur des temps modernes doit percevoir sa place dans l'écosystème et sa place au sein de l'agriculture.  
 
L'agriculture Gaïa ne prétend pas laisser les végétaux se suffirent d'eux-mêmes, en référence à l'agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka, car par définition, l'agriculture est une concentration de production dans un espace-temps donné imposé par l'homme. L'agriculture Gaïa doit aussi, comme toutes les autres formes d'agricultures, répondre aux besoins des Hommes tout en rééquilibrant les déséquilibres obésité (expression de la pauvreté dans les pays du Nord) / malnutrition (expression de la pauvreté dans les pays du Sud) conséquences directes d'un mauvais partage des richesses et des transferts marchands.  
 
Manasobu Fukuoka a expérimenté des techniques pendant près d'un demi siècle:  
 
*Le premier principe est de ne pas cultiver, c'est-à-dire ne pas labourer ou retourner la terre. 
*Le second est pas de fertilisant chimique ou de compost préparé. Pour fertiliser, M. Fukuoka fait pousser une légumineuse en couverture du sol, le trèfle blanc, remet la paille battue sur les champs et ajoute un peu de fumier de volaille. 
*Le troisième est ne pas désherber au cultivateur ni aux herbicides. Les mauvaises herbes jouent leur rôle dans la construction de la fertilité du sol et dans l'équilibre de la communauté biologique. 
*Le quatrième est, pas de dépendance envers les produits chimiques.  
 
Au bout de plusieurs dizaines d'années, il cultivait une espèce de riz qui était devenue très robuste à force de sélections naturelles et il obtenait des rendements identiques à ceux de la riziculture classique au Japon. A la fin des années 80, alors qu'il envisageait d'envoyer des semences de ce riz très performant dans les pays en voie de développement, ses activités ont connu une fin très brutale lorsque l'armée japonaise a saisi et détruit l'intégralité de sa récolte et de ses semences. Masanobu Fukuoka a démontré que le rendement de l'agriculture scientifique était moindre par rapport à la productivité de l'agriculture naturelle. Cette conclusion n'est pas remise en question dans le monde scientifique. Seulement, les terres agricoles sont tellement épuisées, qu'il faut une régénération de ces dernières avant de reprendre une agriculture humaine propre, dans le respect des équilibres naturels:  
 
L'agriculture Gaïa est à la fois une agriculture scientifique et une agriculture naturelle, elle va permettre: La reforestation, l'éradication de la famine tout en soignant les terres incultes en préparant la couche arable pour l'agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka, la préservation des mers et océans en pratiquant la pisciculture en système autorégulé sur terre ferme, l'augmentation de la superficie agricole mondiale, l'agriculture en milieu urbain, l'agriculture dans les déserts arides, l'absorption du surplus (28%) de l'émission des gaz à effet de serre liée à l'activité humaine comme le CO2 et donc contribuer à limiter le réchauffement climatique et la fonte des glaces.  
 
L'agriculture Gaïa utilise la poésie agricole de Masanobu Fukuoka sans pour autant oublier le rôle de l'Homme dans la production agricole. Cela veut dire que l'hyperproductivité n'est plus en contradiction avec une agriculture naturelle (critères de qualité supérieur au label AB actuel).  
 
L'hyperproductivité de l'agriculture Gaïa permet de rendre accessible à tous des produits sains tout en diminuant les prix afin de pousser toutes les autres formes agricoles à produire de plus en plus sain (non utilisation de pesticides et de semences transgéniques) tout en rendant les fruits et légumes accessibles: 
La non utilisation de pesticide, d'engrais permet une agriculture moins onéreuse et plus saine. L'alimentation est la première forme de soin (mais aussi de prévention) et les maladies comme le cancer ne sont que la symptômatisation de notre mode de vie et de consommation.  
 
L'agriculture Gaïa prend aussi en compte la symbiose entre les végétaux et les poissons d'eau douce, ce qui permet une agriculture et pisciculture symbiosées : c'est l'aquaponie. Le mot aquaponie, traduction de l'anglais aquaponics, est la contraction des mots aquaculture (élevage intensif de poissons) et hydroponique. Il s'agit en fait d'un écosystème dans lequel interviennent trois types d'organismes vivants:  
 
* Les poissons dont les déjections riches en ammoniaques sont la source de nutriment pour les plantes 
* Des bactéries aérobies qui transforment l'ammoniaque en nitrites puis en nitrates, ces derniers étant assimilables par les plantes 
* Les plantes cultivées qui nettoient l'eau de l'aquarium par l'assimilation des racines. Pratiquement, l'eau de l'aquarium est pompée pour être emmenée dans le système hydroponique, de préférence un NFT vertical ou une table à marée, pour ensuite retourner vers les poissons.  
 
L'enjeu principal est de trouver le juste équilibre entre la population de poissons, la nourriture apportée et la végétation cultivée : Une carence en azote (jaunissement des feuilles se développant en partant du bas des plantes) sera le signe d'une sous population de poissons et ou d'un manque de nourriture. À l'inverse des taux de nitrites et de nitrates trop élevés nous indiqueront que le filtre, les végétaux cultivés, est inefficace et que le métabolisme de ces dernières est insuffisant pour dépolluer l'eau des déjections: Dans ce cas, il faut augmenter le nombre de végétaux et/ou choisir des végétaux plus gourmands en nutriments et/ou diminuer la population des poissons dans la piscine et/ou pêcher les poissons les plus gros en les remplaçant par des bébés poissons. L'aquaponie crée une source de nourriture permanente et complète. Ce principe est très ancien puisqu'il était déjà exploité par les Mayas. Ces indiens cultivaient leurs plantes à la surface de l'eau sur des radeaux sous lesquels des pièges à poissons étaient accrochés. Les poissons se trouvaient alors emprisonnés sous les racines des plantes, les alimentant avec leurs déjections, et nourrissaient la population locale de leur chair. Un bassin artificiel, peuplé de poissons, comme le Tilapia, et supportant la culture de légumes, pourrait être décliné à l'infini pour répondre aux problèmes d'alimentation dans le monde.  
 
L'agriculture Gaïa permet les expériences en apesanteur sans utiliser de substrat même neutre comme la laine de roche, ce qui intéressera très probablement la N.A.S.A. et la station spatiale I.S.S (qui sert d'étape pour la Lune et Mars); dès 2008, avec Colombus, l'Europe va disposer de son premier laboratoire en permanence sur orbite, permettant ainsi de faire des expériences en apesanteur impossible à réaliser sur Terre comme la physique des matériaux, la dynamique des fluides, la cristalisation des protéïnes pour la recherche médicale..  
L'agriculture Gaïa permet aussi des expériences qui confirmeront la relativité du temps: Il est établit d'après la loi de la relativité générale d'Albert Einstein que l'espace-temps est égal à la masse-énergie. Il a été prouvé que deux horloges atomiques (décompte du temps très précis) placées, l'une au bas d'un immeuble et l'autre en haut, décompteront le temps différemment. Il est donc possible de jouer sur la relativité générale afin d'expérimenter la culture de végétaux de même génétique avec une même photopériode et des conditions hygrométriques identiques, d'observer des cultures qui diffèrent suivant l'altitude: cette expérimentation sera possible avec la ferme gratte-ciel du professeur Dick Despommier dont le premier prototype pourrait voir le jour en 2015 dans la future ville écolo de Dongtan, en Chine. Pour nourrir New York, 150 fermes verticales seront nécessaires. Avec l'aide des machines agricoles Gaïa en position verticale, moins de 15 fermes verticales seront nécessaires à New York au lieu de 150: Ce qui fait toute la différence pour les investisseurs immobiliers et financiers.  
 
L'agriculture Gaïa répond à la question de l'autosuffisance par l'hyperproductivité, sans toutefois souiller les nappes phréatiques par l'utilisation de pesticides même dit pour agriculture biologique, sans utiliser la transgénie, et en économisant l'eau. L'agriculture Gaïa doit proliférer prioritairement dans des zones géographiques de notre planète qui sont hostiles à l'agriculture (comme la ceinture du Sahel, ce qui va augmenter considérablement la superficie totale agricole de notre planète) et dans des pays qui n'ont pas de superficie agricole comme l'Andorre leur permettant de ne plus acheter mais permettant l'auto-production et l'auto-suffisance (si cela fait partie de la stratégie politico-économique).  
 
En seulement un siècle, l'homme a provoqué des dégâts irréversibles, la seule alternative est de laisser reposer les terres agricoles afin qu'elles se purifient avec le temps. Ces terres agricoles doivent êtres protégées afin de préserver les nappes phréatiques, afin d'y cultiver des "mauvaises herbes" comme faire pousser des trèfles qui captent l'azote de l'air pour en enrichir le sol. En attendant, l'agriculture Gaïa apporte la réponse pour une agriculture moderne en offrant le système agricole qui permet l'hyperproductivité, la préservation de l'environnement, l'économie d'eau.  
 
Si l'espèce humaine veut continuer d'exister, nous devons dès maintenant soumettre la croissance démographique à de fortes contraintes. Certaines personnes adoptent des idées radicales comme "la famine et la maladie qui jouent le rôle naturel de limite de la croissance démographique". Mon avis sur cette question, est que nous devons contribuer à rendre l'autosuffisance et l'autodétermination alimentaire à ceux qui en besoin. A partir de là, favoriser l'enrichissement pure et simple des pays pauvres en privilégiant le commerce local et régional, en minimisant le transport pour l'alimentaire traditionnel (céréales, légumineuses) et le commerce international des denrées à fortes valeurs ajoutées comme les épices rares (35 euros le gramme de safran par exemple). L'enrichissement va faire décroître naturellement la croissance démographique comme en Europe et les pays du Nord. Rappelons que le principal facteur de la surnatalité dans les pays pauvres est d'ordre culturel et psychologique: La peur des adultes de finir leur vieillesse dans la misère et le dénuement total les incitent à faire beaucoup d'enfants. C'est un réflexe de survie. Mais est-ce-que les pays du Nord accepteront l'équilibre et le partage des richesses? Est-ce-que les citoyens des pays riches accepteront avec sincérité de partager leurs richesses? L'Histoire de la civilisation humaine a jusqu'à ce jour prouvé l'inverse.  
 
En février, en pleine flambée des cours, KBC commercialisait des contrats d'assurance vie adossés au cacao, au café, au sucre, au blé, au maïs et au soja: "Tirez avantage de la hausse des denrées alimentaires", suggérant ainsi que plus les populations pauvres souffriront de la faim, plus les épargnants gagneront de l'argent... Telle est la logique pousse-au-crime. Pendant ce temps, il en est qui préfèrent regarder ailleurs, à l'image de Robert B. Zoellick, président de la Banque mondiale. Cette institution a découvert que 75% des pauvres de la planète étaient installés à la campagne et que plus de 1 milliard d'humains vivaient de l'agriculture. Il était temps! Or dans une tribune publiée par le Monde, Robert B.Zoellick, proche de Bush, constate que les prix des produits agricoles ont grimpé de 80% depuis 2005. Mais il ne critique ni les mécanismes de marché, ni les politiques agricoles américaines et européennes. Avec de tels médecins, la famine a de l'avenir.  
Article de Hervé Nathan de Marianne, n°578.  
 
J'ai souhaité faire ma propre enquête sur les citoyens français (dans les forums de discution à propos de l'écologie, du développement durable et la pollution mais aussi les contacts directs comme les institutions, les scientifiques). Sur 50.000 personnes qui ont consulté le sujet "Projet Gaïa" depuis 2 ans, les seules réactions des citoyens français ont été le silence ou "C'est effrayant l'équilibre des richesses qui implique la fin des privilèges". Je vais continuer l'enquête (en continuant la diffusion du projet Gaïa pour avoir un échantillon d'étude de 1.000.000 de personnes) afin de confirmer ou infirmer cette théorie:  
 
La majorité des citoyens des pays du Nord (malgré les discours politiquement et moralement correct en faveur de l'équilibre des richesses) ne souhaite pas l'équilibre des richesses. Pour être riche, il faut des pauvres. Voilà le raisonnement instinctif des privilégiés (c'est-à-dire des personnes qui ne meurent pas de famine). Certaines personnes sont même prêtes à mener une guerre afin de préserver ce déséquilibre et conserver leurs privilèges: C'est peut être pour cela que la C.I.A a prévisionnée une guerre (nucléaire) mondiale avant 2050.  
 
Ce qui est très étonnant, c'est la différence caractérisée de l'avis sur le projet Gaïa entre les citoyens des pays du Sud et ceux des pays du Nord: Pour les premiers, le projet Gaïa est critiqué très positivement et pour les seconds le projet Gaïa est plutôt très critiqué négativement... Sommes-nous si différents entre les différentes cultures et ethnies humaines? Ou cette disparité d'avis sur le même sujet indique que la théorie que je viens de décrire se vérifie? Dans ce cas, ne faudrait-il pas commencer à tirer des conclusions? Mais si je tire des conclusions je perdrais mon objectivité, ce qui entraînerait des décisions préférentielles... Hors le projet Gaïa ne boycotte aucun pays!  
 
Dans les pays du Nord, les responsables de la dégradation de l'environnement, de l'effet de serre ajouté par la pollution due aux activités industrielles et agricoles, ne vient pas uniquement des politiciens, des multinationales et de l'agrobusiness. Ils ne font que profiter de l'ignorance et la bêtise de notre nature humaine en exploitant les failles psychologiques dues à notre "gène égoïste" afin de maintenir l'ordre établit par les puissants, une toute petite minorité de personnes se prenant pour Dieu. Mais nous autres simples individus, nous pouvons boycotter certains produits de consommation, refuser certaines "richesses matérielles", nous avons ce contre-pouvoir. Mais nous sommes faibles et acceptons souvent de négocier notre moralité et notre âme en échange de quelques faveurs matérielles:  
 
Une personne doit se définir non seulement par ses actes et les conséquences de ses actes mais surtout par ses non-actes et les conséquences de ses non-actes.  
 
La responsabilité individuelle doit primer sur la responsabilité collective.  
D'après Laure Waridel: "Acheter, c'est voter". 
Elle en fait la démonstration en retraçant le cas du café.  
 
Les Hommes.. ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé... et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur.. ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. "Sagesse ancienne, monde moderne, Dalaï Lama".  
 
Nous ne pouvons prétendre contribuer à changer le monde sans changer nos habitudes de vie personnelles. C'est l'argent qui est la plus grande croyance, la plus grande religion et donc la plus grande secte au monde. Il faut donc enlever le paramètre argent dans toute réflexion scientifique, philosophique à propos de l'amélioration du monde. Ainsi nous pourrons prétendre évoluer et faire honneur à l'espèce humaine avant sa disparition prochaine. C'est en disparaissant que l'Homme va s'éveiller. Nos gènes conduisent nos actes conscients et inconscients. Nous ne sommes pas libre. La liberté est une illusion de l'esprit humain, tout comme le pouvoir et le contrôle afin de satisfaire notre nature bestiale (guerre, territoire, possession, transformés en mécanismes similaires comme la famine et la maladie). La famine et la maladie considérées par les sociétés des pays du Nord comme "normales ou naturelles" et la seule solution pour limiter les dégâts engendrés par la surpopulation: Cela est faux. C'est grave de penser cela car nous nous éloignons de l'Humain pour se rapprocher de l'état animal, à bien des égards car les animaux ne détruisent pas la Terre.  
 
Ce sont les pays riches qui polluent et qui consomment les réserves naturelles.  
Donc  
la surpopulation des pays pauvres est un prétexte des pays riches pour rejeter leurs responsabilités. C'est nous qui sommes l'opinion publique, les électeurs et les consommateurs qui profitons de l'économie basée sur le pétrole. Si nos mentalités évoluent, les entreprises vont évoluer tout comme la politique. L'OMC implique la constituion de l'OME (organisation mondiale de l'environnement).  
 
L'agriculture moderne et scientifique est en très grande partie responsable des maux actuels de la planète Terre.  
 
D'après le biologiste Wilson, en sacrifiant les habitats naturels au profit de l'agriculture (sacrifice des haies naturelles au profit de la monoculture), sans parler du lessivage des couches arables des sols, nous provoquons l'extinction des espèces comparable à celle des dinosaures. Nous n'avons pas le droit de parler du développement durable pour les pays du Nord mais de "replis durable". Le "développement durable" concerne exclusivement les pays où la famine et la malnutrition sévissent.  
 
"Nous ne sommes pas les premiers, d'autres sociétés ont épuisé leurs ressources, au point de mettre en péril leur propre survie. Mais certaines ont su réagir à temps: Il n'y a pas de déterminisme environnemental. Les groupes humains qui ont survécu avaient fait de meilleurs choix."  
 
Que cela soit sur l'île de Paques ou à propos des Indiens Anasazis ou les Mayas ou les Vikings du Groenland, ils ont tous disparus sur le même principe malgré leurs différences culturelles: Augmentation de la population, richesses et ressources saccagées dont les forêts, la civilisation impliquant la construction d'édifices gigantesques (à la démesure de l'EGO de la nature humaine) impliquant à son tour la déforestation impliquant à nouveau la diminution des ressources: C'est exactement ce qui est en train de se reproduire avec nos sociétés modernes malgré notre "évolution". La nature humaine n'apprend rien de ses erreurs, elle est régie par les procédés systèmiques: C'est pour cela qu'il y a toujours des guerres. Pourtant les habitants de Tikopia et les Japonais de l'ère Tokugawa ont survécu: Ils se sont servis de la technique de l'observation/contemplation. Ils se sont réglementés fortement en matière des coupes, ont reboisé en selectionnant des variétés productives et utiles à l'Homme en excluant les animaux trop gros consommateurs des végétaux, ont mis le mariage tardif limitant efficacement les naissances (actuellement en Europe, la longueur des études permet en réalité de retarder l'installation en couple et donc limite les naissances) et les écarts sociaux sont réduits. Depuis 10.000 ans, l'Homme a choisi de s'installer dans les zones favorables à son développement où il a pratiqué la culture et l'élevage. L'Humanité s'est donc installé le long des côtes océaniques, le long des fleuves et dans les zones fertiles: Ces zones deviennent de plus en plus inhospitalières. Depuis le 21 décembre 2007, l'Homme peut pratiquer la culture en dehors de ces zones favorables: L'agriculture/pisciculture Gaïa.  
 
D'après Gandhi, lorsque l'on a des doutes sur une décision, il faut penser à la personne la plus pauvre qu'on ait jamais rencontré afin de savoir si la décision que l'on doit prendre va pouvoir soulager ou pas cette personne. Il a aussi déclaré que seule l'éducation pouvait amener la non-violence. Il faut préciser toutefois que tant que 35% des Indiens subiront la famine et la malnutrition, ils ne pourront profiter de l'éducation. L'éradication de la famine et de la malnutrition va donc permettre l'éducation pour Tous.  
Comparatif entre l’agriculture/pisciculture Scientifique, l’agriculture Naturelle et l’agriculture/pisciculture Gaïa: 
 
L’agriculture scientifique est performante avec un apport considérable d’eau douce, d’engrais, de pesticides et d’organismes génétiquement modifiés. Elle s’épanouit principalement dans les pays du nord et les nouveaux pays du Nord, pays riches. Elle est incapable de se développer dans des conditions arides comme les déserts et démontre actuellement ses limites sur les autres terrains pourtant propice à l’agriculture.  
La pisciculture scientifique produit des poissons de qualités inférieures à ceux pêchés naturellement (à bien des égards car les mers et océans sont pollués). Elle ne peut résoudre le problème de la disparition de la majorité des poissons consommés par l’Homme d’ici 50 ans et ne peut résoudre la disparition de la majorité des coraux avant la fin du siècle: Il n'y aura plus de barrières de corail d'ici 2100. Entre 2050 et 2100, les récifs coralliens pourraient bien avoir été rayé de la carte des fonds marins: C'est la triste conclusion émise par une équipe internationale de scientifiques menée par Ove Hoegh-Guldberg. La cause: L'acidification des océans, conséquence directe de l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère. En effet, les océans absorbent 1/4 des émissions de CO2 liées aux activités humaines. Mais dans l'eau, le CO2 augmente l'acidité de l'eau, réduisant la disponibilité en ions carbonates, briques essentielles de la calcification des coraux. La concentration en carbonate dans les océans ainsi que le pH de l'eau seraient à leur plus bas niveau depuis 420.000 ans! Selon les simulations des chercheurs, si la teneur en CO2 dans l'atmosphère continue de croître au rythme actuel par an, densité et diversité se dégraderont rapidement au sein des récifs coralliens. Seule une acclimatation physiologique ou de mécanismes évolutifs pourraient retarder l'échéance mais celà semble improbable car les récifs coralliens ont un temps de génération long et une faible diversité génétique qui limitent leur capacité d'adaptation. La disparition du corail entraînera dans son sillon un effondrement de la biodiversité et des ressources halieutiques associées à ses récifs. Les nations unis estiment que 156000 km2 de récifs coralliens sont nécessaires pour soutenir la croissance de la population prévue d'ici 2050. La disparition des récifs coralliens qui abritent une très grande biodiversité dans les océans entraînera la disparition de très nombreuses espèces vivants, dont les poissons que l'Homme consomme. Cette disparition rappelle étroitement la disparition des haies et des clôtures naturelles qui abritaient aussi une grande biodiversité. La disparition des coraux et la pisciculture polluants les mers et océans font disparaître la majorité des poissons consommés par l'Homme implique que l'émission de CO2 due à l'activité humaine a des conséquences multiples dont certaines ne sont pas encore connues: Il faut donc s'attendre à de nouvelles catastrophes qui n'ont pas encore été envisagées par les scientifiques.  
 
L’agriculture Naturelle est performante lorsque les conditions de cultures sont favorables comme une bonne terre, de petites parcelles, des climats favorables à l’agriculture. Elle ne peut s’épanouir ni sur des terres abîmées par l’agriculture scientifique, ni sur les déserts. Elle ne peut produire de poissons et ne peut résoudre le problème de la disparition de la majorité des espèces de poissons consommés par l’Homme d’ici 50 ans.  
 
L’agriculture/pisciculture Gaïa est performante dans toutes les conditions de culture même dans les déserts arides, avec très peu d’eau: Le rapport production sur unité de temps, d’espace et énergie utilisée est supérieur à toutes les autres formes d’agriculture avec un multiple allant de 1,5 à 10 sans énergie, sans engrais, sans pesticides, sans OGM. Elle doit s’épanouir en premiers lieux sur des terres infertiles à toutes les autres formes d’agriculture. Ces lieux sont donc revalorisés et elle prépare la couche arable afin de pouvoir pratiquer l’agriculture Naturelle.  
 
L’agriculture Gaïa domine les autres formes agricoles sur les critères suivants:  
 
-Pour une même superficie donnée, elle a une productivité supérieure entre 1,5 et 10. 
-Pour une même quantité d’eau, elle produira beaucoup plus, chaque goutte d’eau est utilisée: 
L’utilisation de l’eau est de l’ordre de 100%. 
-Elle se sert principalement de boutures et donc permet d’éviter l’achat de semences transgéniques. 
-Le seul travail humain est la transplantation des boutures, la vérification du maintient de l’autorégulation de l’ensemble des acteurs de l’agriculture Gaïa (vers de terre, mantes religieuses, poissons, végétaux) et le ramassage. 
-Elle produit des poissons qui sont nourris de céréales, légumineuses et de vers de terre et donc produit des poissons de meilleures qualités que la pisciculture scientifique et les poissons sauvages (car les rivières, les mers et océans sont pollués). 
-Elle consomme 0% d’énergie pétrolière et nucléaire. 
-Elle a un coût de productivité de 0.  
A partir du vide elle produit en très grosse quantité: Les bambous et le soleil sont gratuits. 
 
 
Méthodologie et pratique de l’agriculture/pisciculture Gaïa sans engrais, sans pesticides, sans organismes génétiquement modifiés, sans mécanisation: 
 
1/Les techniques utilisées pour faire refleurir les déserts:  
 
Les déserts avancent au rythme de 15 hectares à la minute. Il va y avoir de plus en plus de déserts et de moins en moins de terres cultivables. Les forêts disparaissent essentiellement pour cause anthropique (déforestation, culture sur abattis-brulis) ce qui entraîne la disparition de 100 espèces vivantes tous les jours. Il est nécessaire de stopper l'avancée des déserts, puis les faire régresser. Les machines agricoles Gaïa permettent la reforestation des déserts en utilisant plusieurs techniques.  
 
L'ultraponie permet de favoriser le développement foliaire et racinaire grâce à la membrane vibrante à une très haute fréquence (ultrasons). Les boutures prennent racine sans hormones de bouturage et sans engrais. Grâce à la taille des micro gouttelettes d'eau de 5 microns, les boutures peuvent absorber les molécules d'eau par voie foliaire: Ce qui permet d'avoir un taux d'enracinage de l'ordre du 100%. Les boutures seront sélectionnées sur des plantes mères dont la qualité génétique est recherchée et en période descendante de la lune (l'énergie de la plante se concentre sur le développement racinaire en priorité. La serre ultraponique permet de produire gratuitement et en très grosse quantité le nombre de petites plantes nécessaires pour les machines agricoles Gaïa.  
 
L'aquaponie est le même système autorégulé utilisé dans les aquarium. Les déjections des poissons sont transformés afin de devenir des nutriments pour les végétaux. Les végétaux filtrent l'eau de la piscine à poisson. Cette technique a le double avantage de l'économie alimentaire pour les poissons (actuellement, il faut 3 à 6 kg de poissons sauvages pour faire 1 kg de poissons d'élevage) qui se nourrissent naturellement et seuls mais aussi de la non utilisation d'engrais pour les végétaux. La nuit, des bougies flottantes dans la piscine à poissons ont l'avantage d'attirer les insectes afin de donner un complément alimentaire naturel. Les poissons sont nourris quotidiennement de céréales et légumineuses produits dans les machines agricoles Gaïa, de lombrics et d'insectes (ce qui règle immédiatement la question de comment nourrir les poissons consommés par l'Homme). Cette alimentation est la plus naturelle qu'il soit afin d'obtenir une qualité de poisson supérieure aux poissons de la pisciculture scientifique et aux poissons des rivières, mers et océans qui sont pollués.  
 
La lombriculture permet de préparer les terres arables dans les déserts en accélérant le compostage en engrais verts et d'avoir une réserve de nourriture saine pour les poissons. Je rappelle aux spécialistes de la pisciculture que les céréales et légumineuses constituent les protéïnes ultra saines et que les lombrics et les insectes apportent le complément alimentaire: Cela remplace largement vos granulés (cela rappellent étrangement la farine animale qui est à nouveau autorisé, voir Newsletter n°1) tout en faisant des économies car vos dépenses vont jusqu'à 40% pour la nourriture de vos poissons industriels!!  
 
Une plantation de bambou peut remplir la même fonction que la réserve d'engrais vert: Il ne faut que 365 jours à une pousse de bambou pour atteindre sa taille adulte. C'est une source précieuse de matière organique brute que l'on peut enterrer pour améliorer le sol. Le bambou est creux et la partie vide qu'il comporte est proportionnellement importante et se décompose lentement: Ces propriétés font qu'il retient l'air et l'eau dans le sol lorsqu'on l'y enterre. D'évidence donc, cette plante peut être utilisé avec grand profit pour améliorer la structure du sol. Le bambou est utilisé dans l'agriculture Gaïa afin de construire le système permettant de faire fleurir les déserts. Lorsque les bambous seront fatigués et ne seront plus étanches, ils seront enfouits dans le sol à 30 cm avec des vers de terre et différents déchets végétaux afin d'accélérer la réapparition des couches arables en 5 ans afin d'appliquer l'agriculture naturelle. Ainsi, par la progression de l'espace-temps et les conséquences qu'implique l'agriculture Gaïa, la reforestation de tous les déserts arides est actuellement réalisable. L'investissement technologique afin d'atteindre cet objectif est: Une pompe solaire, une piscine à poisson et des bambous de 10 cm de diamètre. Voilà ce qui est nécessaire, ni plus, ni moins.  
 
La plantation de bambou permet la fabrication de la machine agricole Gaïa génération n°2 et n°3, de travailler la terre en profondeur simultanément avec le travail des lombrics. La machine agricole Gaïa n°3 est un ensemble de bambous vivants avec leurs racines qui s'emboîtent les uns aux autres et percés au niveau des cloisons. Cela permet d'augmenter la durée de vie par rapport à la machine n°2 dont les bambous n'ont plus leurs racines. S'il n'y a pas d'approvisionnement direct des bambous de 100 millimètres de diamètre, il est possible de faire pousser directement les bambous dans la machine n°2. Au bout d'un an, les bambous ont déjà atteint la taille adulte et peuvent être exploités.  
 
L'élevage de mante religieuse sur les machines agricoles Gaïa permet de prévenir des attaques des sauterelles: Ces insectes ont des larves plus résistantes à la sécheresse que la majorité des autres espèces. C'est pour cela que dès les premières pluies dans les déserts arides et semi-arides, cette espèce prolifère. Il faut donc anticiper car l'agriculture Gaïa va permettre l'augmentation des précipitations, ce qui va entraîner l'éclosion en grand nombre de ces insectes ravageurs. La population de mante religieuse, qui est carnivore, sera autorégulée suivant sa réserve de nourriture (principalement les sauterelles). Les machines agricoles Gaïa fournissent un habitat favorable à ces gardiennes qui ne toucheront pas les végétaux cultivés mais uniquement les insectes ravageurs. Les coccinelles, les mouches-quêpes et tout autre insecte prédateur sont à valoriser.  
 
Les machines agricoles Gaïa se servent de la gravité, de la poussée d'Archimède et du siphonnage pour éviter l'emploi d'énergie en grande quantité. L'hydroponie classique sera préférentiellement utilisée car l'aéroponie nécessite des pompes plus puissantes, de tuyaux et gicleurs qui sont coûteux. Il est possible avec une seule pompe solaire de faire plusieurs hectares de réseaux de bambous. Le dénivelé horizontal est donc nécessaire par un terrassement ou l'emploi de piquets de dénivellation. Lors de la journée, la pompe débitera l'eau de la piscine à poissons par l'entrée en continu, l'eau sortant simultanément à l'autre bout. La nuit, les besoins alimentaires des végétaux sont moindre et se contenteront de l'eau restée entre les cloisons.  
 
Simultanément, il faut creuser des sillons de 30 centimètres de profondeurs aux alentours des machines agricoles Gaïa afin d'y enfouir l'engrais verts (bambous usagés, feuillages, déchets après récolte), les lombrics et les boulettes d'argiles contenants les graines des arbres comme l'acacia (arbre qui grandit très vite) mais aussi valoriser l'hévea brasiliensis qui est originaire d'amazonie et qui se développe en extrême-orient. Cet arbre arrive à maturité au bout de 7 ans et produit pendant 30 ans 16 litres de latex par an. La sève de cet arbre est recueilli et doit être filtré dans la journée et traité avec un acide. On le pressure pour séparer les particules de gomme (30% du total) de l'eau. Séchage au grand air. En 1839, Charles Goodyear découvre que c'est la vulcanisation, le mélange à chaud (200°c à 300°c) et sous forte pression, du caoutchouc avec du souffre, qui donnera toutes les propriétés recherchées: étanchéité, élasticité. Le caoutchouc final doit être en disque pour hermétiser la machines agricole Gaïa et percé en son centre pour accueillir les boutures enracinées. Cette membrane rétractile naturelle peut ainsi supporter le végétal tout en évitant l'évaporation et donc contribuer directement à l'utilisation de l'eau de l'ordre de 100%. 
Les performances du caoutchouc naturel restent inégalées par rapport au caoutchouc chimique.  
 
En considérant que l'agriculture moderne utilise 70% de l'eau douce, la membrane rétractile issue de l'arbre hevea brasiliensis, permet de diminuer fortement ce pourcentage et contribuer à rendre l'eau plus accessible à l'Homme. L'hevea brasiliensis est un arbre à croissance rapide mais surtout joue un rôle de puit à CO2 plus important que les autres arbres: La production de caouthouc naturel nécessite beaucoup de CO2.  
 
Par la transpiration et respiration de dizaine d'hectares au début, puis de centaines d'hectares et enfin des milliers d'hectares, un micro-climat pluvieux apparaît exactement au dessus des machines agricoles Gaïa: L'évapotranspiration permet d'amorcer le cycle de l'eau dans les zones arides. La terre aux alentours est donc arrosée et permet directement aux déserts de refleurir.  
 
2/L'hyperproductivité permet d'éradiquer la malnutrition et la famine:  
 
La majorité des personnes qui subisse la famine sont les paysans et leurs familles. Il y a 1 milliard 300 millions d'agriculteurs qui, avec leurs familles représentent la moitié de la population mondiale. La très grande majorité travaille avec un outillage à la main. La moitié de l'Humanité est mal nourrie et souffre de famine: Les 3/4 sont les paysans et leurs familles. L'autre moitié de l'Humanité brûle ses excédents (biocarburant) et se gave d'aliment creux qui ruinent sa santé ("produit light"). 
D'une part, il y a reforestation progressive des déserts arides, semi-arides, steppes et savanes et d'une autre part une hyperproduction alimentaire dans des lieux qui n'y étaient pas destinés tout en recréant dans les déserts la couche arable nécessaire à l'agriculture naturelle. 
 
 
L'agriculture/pisciculture Gaïa est donc accessible dès maintenant par la majorité des paysans qui n'ont pas de machines et la technologie scientifique traditionnelle pour atteindre cette hyperproductivité.  
 
Les paysans peuvent donc dès la première année produire pour leur consommation simultanément à une pratique de commerce locale ne nécessitant pas ou peu le transport des denrées alimentaires: Les techniques traditionnelle de conservation de salage, séchage et fumage de la production de poisson permettent une économie locale. Ils ont aussi la possibilité de se diriger vers la production d'épices rares comme le safran et donc de s'enrichir. L'enrichissement pure et simple provoque une baisse de la natalité comme dans tous les pays riches comme en europe.  
 
3/L'agriculture en milieu citadin est la solution actuelle envisagée pour nourrir les 90% de la population mondiale qui deviendra urbaine:  
 
Le transport des marchandises est donc fortement diminué, contribuant à limiter le surplus des gaz à effet de serre. L'autorégulation des systèmes automatisés permettra une très grosse production tout en diminuant les pertes (revalorisation des déchets). Il est évident que cette forme d'agriculture se pratique en milieu fermé et en position verticale. Les machines agricoles Gaïa permettent donc d'augmenter considérablement la productivité par unité de surface investie par l'agriculture urbaine. 
Un des autres enjeux du milieu urbain sera la régulation de la température (la température moyenne des villes sera beaucoup plus élevée qu'actuellement), l'absorption des gaz comme le CO2, l'isolation phonique et la protection des batiments. Ce sont les murs végétaux qui peuvent jouer ce rôle. Actuellement, les murs végétaux existants comme ceux de Patrick Blanc ne durent que 2 ans et coûtent 500 euros le mètre carré à l'installation. Les problèmes techniques de verticalisation des murs végétaux sont désormais résolus. 
Les machines agricoles Gaïa pour les murs végétaux des villes ont une durée de vie de 50 fois plus et un prix de 100 fois moins que les murs végétaux de Patrick Blanc, ce qui fait toute la différence pour les investisseurs et financeurs immobiliers.  
 
4/L'hyperproductivité permet la stabilisation des cours vers le bas:  
 
Cela permet de rendre accessible l'alimentation à tous à l'échelle local et régional. Cette hyperproductivité implique l'effondrement des prix sur un marché international: L'agriculture Gaïa privilégie les marchés nationaux et régionaux (regroupement de plusieurs pays). Celà implique que toutes les autres formes d'agricultures actuelles comme l'agriculture scientifique et biologique devront produire bien plus qu'actuellement (ce qui est impossible) afin de concurrencer la productivité de l'agriculture Gaïa mais aussi diminuer les prix de ventes (ce qui paraît difficile par la loi internationale des marchés), mais surtout produire sans pesticides et engrais (ce qui leur est impossible puisque celà fait partie de leur philosophie de production). Les végétaux cultivés dans les machines agricoles Gaïa seront des espèces et variétés locales, ce qui contribue à l'autodétermination alimentaire (choix des produits de consommation par les consommateurs eux-mêmes et non pas par quelques groupes de pression comme les multinationales qui contrôlent actuellement ce que nous allons manger demain). Les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs doivent être au minimum: Les règles de production de l'agriculture Gaïa suggèrent cet intermédiaire: le label Max Havelaar qui a actuellement moins d'1% des transactions agricoles internationales. Aucun système d'argent existant (les multinationales ne peuvent faire affaire avec une agriculture qui produit sans consommer d'engrais, de pesticides, d'organismes génétiquement modifiés d'énergie pétrolière et électrique) ne peut diriger ou contrôler les produits marchands issus de l'agriculture Gaïa: L'agriculture Gaïa permet aux agriculteurs de sortir de la mainmise des multinationales. Les bénéficiaires sont donc les agriculteurs et les consommateurs locaux et régionaux. Les enjeux économiques et commerciaux internationaux resteront l'affaire des gouvernements qui signent le contrat Gaïa. Ce sont surtout les produits de luxe comme les épices rares qui auront un rôle à jouer dans le commerce international. Toutefois, la production alimentaire de base (céréales, poissons, légumineuses, fruits et légumes) aura une valeur de proximité. Du fait de l'hyperproductivité de l'agriculture Gaïa, il est plus rentable de produire et consommer sur place que de transporter les denrées alimentaires. Celà implique aussi le séchage et la conservation près des lieux de production: L'alimentation gratuite associée au commerce régional développera inévitablement l'économie locale, régionale en 2 ans et une exportation à l'international des denrées à fortes valeurs ajoutées dès la troisième année.  
 
La surveillance du marché Gaïa et la chasse active à la contrefaçon (utilisation des machines agricoles Gaïa sans autorisation et licence de droit d'exploitation) se font par chaque association Gaïa de chaque pays. En effet, chaque association Gaïa de chaque pays est indépendant sur le plan politico-financier et les membres sont obligatoirement de la nationalité de l'association Gaïa. Chaque association Gaïa protège donc son marché national. Cette méthodologie permet une chasse active ultra efficace contre la contrefaçon sans pour autant centraliser cette surveillance.  
 
De plus avec internet, il est possible de surveiller la contrefaçon sans investir dans une équipe de surveillance: Google earth suffit à voir que l'agriculture/pisciculture Gaïa ne passera pas inaperçu!  
27°07'39,50''N 21°57'21,80''E  
 
L'échec de l'expérience Américaine de Biosphère II (dont l'objectif scientifique est la colonisation de Mars) démontre qu'il est très difficile de contrôler le système Terre notamment le cycle de l'O2: Seuls les arbres ont ce pouvoir. Mais pour le reste, cette expérience a démontré qu'il était tout à fait possible d'utiliser uniquement les systèmes d'autorégulations afin de produire à partir de rien:  
 
L'agriculture Gaïa utilise les systèmes d'autorégulations, de circuits fermés, de symbioses entre les végétaux, les insectes prédateurs, les lombrics et les poissons afin de faire refleurir et reforester les déserts arides tout en ayant une hyperproductivité alimentaire à partir du vide.  
 
Charles de Gaulle a déclaré: "Un pays qui ne peut se nourrir lui-même n'est pas un grand pays". L'alimentation est une arme, les Américains ne l'ont jamais oubliée, c'est pourquoi ils ont toujours protégé leur agriculture.  
 
Le contrat Gaïa n'impose aucune politique commerciale internationale à propos des produits issus de l'agriculture Gaïa. Toutefois, l'article 10 ne permet le commerce international qu'après une autosuffisnace alimentaire totale des citoyens des Etats signataires de ce contrat. En effet le préambule, l'article 1 et l'article 2 du contrat Gaïa indiquent clairement pour sa validité la priorité à l'autosuffisance alimentaire et l'accés de l'alimentation à tous les concitoyens sans exception avant l'exportation et donc le commerce international. Ce sont les acteurs du contrat Gaïa (les ministères de l'agriculture et de la pêche et non pas les multinationales) qui auront en charge la responsabilité du commerce international. Le contrat Gaïa implique l'autodétermination et la souveraineté alimentaire pour les pays signataires à l'échelle nationale et régionale favorisant ainsi le regroupement de plusieurs pays ayant des intérêts en commun afin de devenir de vrais acteurs de l'économie mondiale tout comme les Etats Unis et l'Europe.  
 
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Modifié en dernier lieu le 28.06.2008