enjeux
Les statistiques mondiales en temps réel: Worldometers.
Le système Terre:
Voici la déclaration publiée à la suite d’un congrès réunissant en 2001, des scientifiques de quatre grands programmes internationaux de recherche sur la planète:
“Le système Terre (Gaïa) se comporte comme un système unique, autorégulé, composé d’éléments physiques, chimiques, biologiques et humains. Les interactions et rétroactions entre ces parties constitutives sont complexes et témoignent d’une variabilité temporelle et spatiale à échelles multiples.”
Gaïa est donc un système physiologique car elle semble destiner à réguler le climat et la chimie de la Terre de façon optimale et propice à la vie. De tels objectifs évoluent avec l'environnement et s'adaptent aux différentes formes de vie. Par exemple, le taux d'O2 actuel est propice à la vie mais entretient aussi la diversité des espèces animales et végétales en protégeant les forêts. En effet à plus de 21% d'O2, le risque d'embrasement augmente, à 25% le risque d'incendie provoqué par une étincelle est multiplié par 10: Excepté les extrémophiles (organismes hautement adaptables), tous les êtres vivants sont très regardant sur leurs conditions de vie. La théorie et l'hypothèse Gaïa part du principe que la biosphère est un système de contrôle actif et adaptatif capable de maintenir la Terre en homéostasie. Cette hypothèse est de plus en plus vérifiée et corroborée par les différentes spécialités scientifiques. Ce sont les niches écologiques qui évoluent et les organismes vivants qui négocient leur occupation, les niches libérées par l'extinction de certaines espèces ne restent jamais inoccupées. L'inventeur de cette théorie a illustré sa théorie avec un modèle nommé Daisyworld.
Du fait de l'activité humaine, la consommation de combustibles fossiles et de la production agricole, environ une demi-tératone de carbone, quantité équivalente à celle estimée être à l'origine du réchauffement de l'éocène.. Et de la destruction d'une très grande partie de la biodiversité: Parmi les milliards d'habitants sur la Terre, peu d'entre nous survivrons, laissant la niche humaine vacante et remplacé par une autre espèce. L'éradication de l'espèce humaine est à prévoir au profit d'autres espèces.
L'espèce humaine serait donc une petite partie du système global Terre qui met en déséquilibre l'ensemble.
Le système Terre réplique en défavorisant de plus en plus l'écosystème de la niche de l'espèce humaine d'une part mais surtout l'espèce humaine a forgé potentiellement sa propre destruction: L'arme atomique, qui, si elle est déclenché, accélérera le processus d'éradication de l'espèce humaine en une seule fraction de seconde.
Il y a pourtant des sources d'énergie non polluantes:
L'énergie solaire sera efficace le jour où le convertisseur direct de lumière solaire en électricité sera inventé tout comme l'énergie éolienne qui a besoin d'un système de stockage (système de batterie polluant) et ne fonctionnant qu'à intermittence (25% du temps). L'énergie marémotrice tire part de l'énergie gravitationnelle emmagasinée par la Terre, la lune et le système solaire. L'énergie géothermique n'a pas d'inconvénient excepté pour la géothermie de surface qui a besoin d'un rapport de 4 surfaces à équiper pour 1 surface à chauffer. L'ingénieur américain Geoffrey Ballard suggère une utilisation pratique de l'hydrogène dans une pile à combustible qui équiperait les automobiles du pays: Ce gaz serait non seulement utilisé à faire fonctionner les voitures mais serait aussi un réservoir d'énergie national lorsqu'elles ne rouleraient pas. La voiture à air comprimé contribue à la diminution de gaz à effet de serre. Le problème avec la civilisation humaine est qu'il faut une vingtaine d'année en moyenne pour développer une nouvelle technologie et de 40 ans à 60 ans pour la diffuser mondialement. Sans prendre en compte une donnée évidente qui sont les dommages collatéraux de cette nouvelle technologie dont seuls les penseurs non scientifique comme les philosophes peuvent prévoir les conséquences négatives non anticipées. L'énergie nucléaire à utilisation civile pour fournir de l'électricité devrait, dans la logique de l'intérêt du plus grand nombre d'espèce, être privilégié par rapport au pétrole. En attendant une source d'énergie plus propre et sans risque écologique comme la fusion de l'hydrogène en hélium. Cette technologie est actuellement en phase de recherche mais serait opérationnelle dans 40 ans. La question est de savoir si cette technologie n'est pas d'ores et déjà opérationnelle. Les multinationales, les lobbies du pétrole et du nucléaire qui ont la mainmise sur les gouvernements et donc sur les scientifiques et chercheurs, ne font-ils pas actuellement pression pour retarder l'avenue d'une énergie gratuite et non polluante? Afin de piller les dernières réserves de pétrole et gagner encore plus d'argent.. Il y a une autre question qui en découle: Qui sera le propriétaire de cette énergie? Ne faudrait-il pas considérer l'énergie, l'eau, la nourriture comme des biens communs à l'humanité?
La solution serait que les chercheurs indépendants de tous les pays accélèrent les recherches de fusion nucléaire, la combustion nucléaire de l'hydrogène afin de remplacer au plus vite nos besoins énergétiques polluants par cette énergie propre. Ces chercheurs indépendants devront déposer le brevet d'invention le même jour dans leurs pays respectifs afin que même si leurs ministères de la défense interdisent la divulgation, ces derniers ne puissent revendiquer la propriété exclusive de l'énergie de fusion.
La fusion nucléaire (Iter: Newsletter n°4) permettrait de soutenir la croissance démographique dans les zones connectées (80% de la population mondiale sera regroupée dans les milieux urbains). Dans le cas de la montée des eaux due au réchauffement climatique mais surtout de la dillatation de l'eau, les zones ultra-citadines (mégalopoles) qui se trouvent souvent au bord des côtes seront les plus touchées, provoquant une exaude massive de la population qui sera sans abris. Cela implique que le convertisseur direct du soleil servirait aux 2 milliards de personnes non connectées aux énergies de fusion + quelques milliards de sans abris. Il y aura donc 2 milliards de personnes qui ne pourront pas avoir accés à l'énergie de fusion, car trop isolés des centrales énergétiques: C'est pour cela qu'il faut développer les énergies propres et inventer des systèmes plus performants comme pour la géothermie (système de compression calorifiques pas assez efficace) et l'éolienne (fonctionnel 25% du temps), car pour l'instant, en comparaison du nucléaire, le rendement est RIDICULE. Il faut absoluement réunir les chercheurs indépendants pour inventer des processus permettant la conversion directe de l'énergie du vent et de la lumière en électricité.
La biosphère est autorégulé grâce aux 500 milliards de milliards de kilocalories issues du soleil (cette énergie est donc 10.000 fois plus que l'énergie nécessaire aux besoins actuels de l'Homme). L'avenir est donc le convertisseur direct du soleil en énergie utilisable mais ce dernier ne sera pas forcément de l'électricité dans l'état actuel que nous connaissons.
Il existe des appareils performants qui fonctionnent actuellement au solaire:
-Le frigo du dispensaire.
-Les fours solaires.
-La machine à eau potable.
-Les réverbères wi-fi.
Mais aussi la station radio et l'éclairage des bâtiments publics.
Le respect et l'indépendance de Lavoisier, Darwin, Faraday, Maxwell, Perkin, Curie et Einstein qui ne subissaient peu ou pas de pression dans leurs recherches n'est plus d'actualité. Il est difficile de trouver un chercheur/écrivain aussi libre. Ceux qui contribuent vraiment à la connaissance demeurent inconnus la plupart du temps. Les jeunes chercheurs ne peuvent exprimer librement leurs opinions sans risquer de compromettre leurs chances de recevoir des subventions ou d'êtres publiés. Lorsque vous proposez à un responsable de l'INRA un partenariat afin de raccourcir le temps entre la divulgation d'une invention agricole et son développement, et que ce même responsable vous demande si cette invention est protégée et brevetée, vous ne pouvez voir immédiatement le sens de cette question surtout si vous avez l'esprit non souillé par les enjeux économiques impliquant cette invention. Mais après avoir répondu à la question de ce responsable, lorsque qu'il vous déclare: "Le rôle et la fonction de l'INRA est en amont et non pas en aval de la recherche" (ce qui est actuellement faux), vous pouvez comprendre l'état pitoyable de la recherche actuelle. L'INRA est compromis par les multinationales. L'INRA a caché des informations sur les pesticides et les engrais chimiques car sinon, comment payer les scientifiques et chercheurs de l'INRA qui sont actuellement en train de (re)découvrir les bienfaits d'une rotation de culture à base de céréales et légumineuses et les bienfaits d'une couverture de moutarde? Ces (re)découvertes sont connus depuis toujours et expérimentées et divulguées par Masanobu Fukuoka depuis 50 ans par exemple. Mais combien d'autres chercheurs indépendants et ermites (méconnus) ont essayé de partager leurs savoirs et ont été oubliés voire occultés?
Le deuxième principe de la thermodynamique implique selon lequel, toute chose tend vers l'usure, l'essoufflement et le désordre. Il est impossible dans notre univers d'utiliser de l'énergie sans la dégrader: La Terre a été longtemps considérée par les Hommes comme une source d'exploitation énergétique. Ce qui a été enfoui depuis des millions d'année comme le pétrole a été, en l'espace d'un siècle seulement, diffusé dans l'atmosphère: Il ne faut donc pas s'étonner que notre planète en subisse les conséquences et qu'elle implique l'élimination de cette cause: L'espèce humaine va disparaître pour un siècle seulement de saccage. L'augmentation de la température impliquant l'élévation du niveau de la mer provoquera dans un futur très proche, l'exode massive de toutes les zones submergées par la montée des eaux. Sachant que la plupart des grandes zones urbaines, qui contiennent 80% habitants dans les pays industrialisés, sont près des côtes maritimes, il y aura donc des milliards de victimes et de non logés. L'avenir des zones urbaines doit donc se concentrer sur l'arcologie. Le réchauffement climatique fait augmenter les déserts océaniques qui sont actuellement de 80%. Les algues photosynthétiques, qui sont à la base de la chaîne alimentaire, ne survivent pas à une eau chaude de surface contrairement à l'Arctique et l'Antarctique dont la température des eaux de surfaces est inférieure à 10°c, ce qui maintient les éléments nutritifs en abondance. La raréfaction des algues due au réchauffement climatique ne va plus pouvoir absorber le CO2 et produire des nuages: Comme la fonte des glaces est inéluctable, le seuil de non retour du réchauffement climatique accéléré étant franchi, il faudra s'attendre à l'éradication de la majorité de la faune et de la flore: L'échéance de cette catastrophe est de 40 ans à compter d'aujourd'hui. Toutes les surfaces terrestres qui dépassent la température de 25°c sont amenées à devenir de la terre désertique s'il n'y a pas de précipitation régulière. Ce qui implique que la surface des déserts arides va augmenter. Les grandes forêts tropicales, par la transpiration des plantes, alimentent les nuages et donc les pluies au dessus de la canopée. La raréfaction des forêts vierges augmente le taux en CO2 qui augmente l'effet de serre, qui à son tour fait augmenter la température.
Les rétroactions positives sont:
-L'albédo de la glace, qui lorsqu'il diminue, accélère le processus de réchauffement.
-Lorsque les océans se réchauffent, les éléments nutritifs diminuent au profit des algues, cela réduit la vitesse d'absorption du CO2 et la génération de nuages blancs à pouvoir réflecteur.
-Sur terre cette augmentation de température tend à réduire la superficie des forêts tropicale.
-Lorsque les écosystèmes propres aux forêts et aux algues meurent, leur décomposition libère du CO2 et du méthane dans l'atmosphère.
-Les clathrates que recèlent les cristaux de glace renferment d'importants dépôts de méthane, gaz à effet de serre qui est 20 fois plus puissant que le CO2. Ceux-ci sont libérés dès que la glace fond.
Les rétroactions négatives qui compensent l'augmentation de la température sont:
-Le système qui joue le rôle de "puits de CO2" qui est la lente érosion des roches (le CO2 est dissous dans l'eau de pluie qui réagit avec les roches en silicate de calcium). La végétation qui y pousse favorise grandement l'absorption du CO2.
-Les violentes tempêtes tropicales permettent de faire remonter les éléments nutritifs vers la surface des eaux, permettant aux algues de prospérer et donc limiter l'effet de serre: Celà implique de plus en plus d'apparition comme l'ouragan de Katrina.
Le système Terre a mis au point différents mécanismes régulateurs:
-La végétation qui pousse sur terre ou flotte dans la mer utilise le CO2 qu'elle prélève dans l'atmosphère en y diminuant sa concentration et réduisant l'effet de serre.
-Les organismes marins produisent des gaz, qui , lorsqu'ils sont oxydés par l'air, forment de minuscules particules, les noyaux de condensation des nuages, sans lesquels la vapeur d'eau présente dans l'air ne se transformerait pas en gouttelettes dont les nuages sont composés. Or sans les nuages, la température serait beaucoup plus élevée. En libérant des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et en remplaçant les forêts par l'agriculture, nous supprimons les systèmes naturels censés régler la température terrestre. Des solutions artificielles sont proposés notamment par Wood qui a imaginé un disque réflecteur d'une dizaine de kilomètre de diamètre disposé au point de Lagrange (position correspondant aux forces égales d'attraction gravitationnelles antagonistes du soleil et de la Terre) qui disperserait une partie du rayonnement solaire. Caldiera propose d'utiliser des petits ballons stratosphériques capables eux aussi de réfléchir la lumière du Soleil. Budyko a proposé de mélanger le kérosène avec du soufre pour les avions circulants dans la stratosphère: le dioxyde de souffre qui s'oxyde pour former de l'acide sulfurique en gouttelettes dans l'atmosphère réduiraient l'effet de serre. Mais certaines solutions contre la pollution sont iatrogènes (le remède aggrave le mal) et les conséquences non anticipées par les scientifiques peuvent être catastrophiques:
Les scientifiques doivent travailler avec des penseurs non scientifiques comme les philosophes.
Les années 1976 (sécheresse), 1999 (tempête) et 2003 (canicule et sécheresse) nous ont montré que les événements extrèmes jouent un rôle primordial dans l'évolution des écosystèmes. Or ces événements ne sont pas (ou mal) représentés dans les scénarios climatiques actuels. Ce qui est certain, c'est que l'affaiblissement des populations sous l'effet des contraintes climatiques, deviennent plus sensibles à d'autres perturbations (attaques pathogènes par exemple) et l'abscence du froid affectera la dormance hivernale des arbres.
La "cheminée" est un tourbillon géant dont le diamètre est de 10 km. Il tourne en permanence dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et aspire les eaux de surface jusqu'au lit de l'océan 3 km plus bas. Cette eau aspirée ne remontera qu'au bout d'un millénaire. Ces eaux tourbillonantes sont probablement la clé capable d'actionner ou d'éteindre la grande chaudière du système climatique mondial. S'il est un élément capable de déclencher le désastre climatique mis en scène dans le film "le Jour d'après", ce pourrait être cette cheminée. L'expression, "le système terre nous fera payer un jour ou l'autre nos pollutions et saccages", implique que le rééquilibrage du réchauffement climatique dont l'origine est anthropique, se fera d'une façon brutale en amorçant une glaciation fulgurante (sur l'échelle des temps géologiques) dont la fonction est la diminution de la température globale.
L’activité humaine ajoute 28% de l’effet de serre responsable du réchauffement de la planète:
L'approvisionnement alimentaire et énergétique (corrélé car l'agrobusiness et l'agriculture sont les principaux consommateurs de l'énergie total consommée) sera difficile dans un monde dévasté par le changement climatique.
Des décisions sur l'intérêt national s'imposent, inciter les nations à agir localement est peut-être le plus rapide moyen d'agir globalement.
Les différentes nations pourraient limiter les dégâts en stoppant les émissions de CO2 (Il y a 27000 millions de tonnes de CO2 dégagé par an) et de méthane mais aussi d'autres gaz à effet de serre comme les chlorofluorocarbures (CFC), l'oxyde nitreux et d'autres produits chimiques utilisés par l'agriculture et l'industrie. Mais les gouvernements signataires du traité de Kyoto essaient en réalité de "gagner du temps" et certains comme les Etats-Unis ne l'avait tout simplement pas ratifié. Même si l'émission de gaz est stoppé entièrement il faudrait trouver des moyens efficaces pour absorber le CO2 afin d'empêcher l'empoisonnement de la vie océanique. Les spécialistes estiment l'élévation de la température de l'hémisphère nord entre 3 et 8 degré dans moins de 50 ans.
Seuls certains agriculteurs des régions septentrionales pourraient tirer profit du réchauffement global de la planète.
L'effet de serre amplifié par les activités de l'Homme, sera aggravé par la disparition de la majorité des grands arbres qui jouent le rôle majeur dans la fixation de CO2 de l'atmosphère. Les réserves de pétroles vont être épuisée vers la moitié du 21 ième siècle et la deuxième génération du nucléaire (fusion contrôlée de l'hydrogène) ne pourrait être opérationnelle qu'à la fin du siècle.
Le quatrième rapport de GIEC, paru en 2007, a indiqué clairement que l'élévation de la température moyenne globale se situera entre 1,8°c et 4°c avant la fin du siècle. Même si tous les gouvernements actuels décident d'appliquer concrétement Kyoto et Grenelle, cela ne sera pas suffisant, il y a trop de rétrospections inhérentes au réchauffement climatique. Les émission anthropiques mondiales du CO2 (conclusion non remise en question par les scientifiques depuis la publication de la courbe de Keeling) ont continué à augmenter à un rythme annuel de 3% entre 2000 et 2006. Ce qui prouve que Grenelle et Kyoto ne sont pas appliqués par les gouvernements qui ont ratifiés ces traités. La tendance risque de s'accentuer avec le développement accéléré de la Chine et de l'Inde. Le niveau du CO2 est 1/3 plus élevé qu'il ne l'était avant la révolution industrielle.
Les effets secondaires du réchauffement climatique sont:
-Circulation océanique: L'apport d'eau douce dans l'Atlantique nord, dû à la fonte des glaciers du Groenland, modifie la salinité de l'océan. A terme, cela pourrait affaiblir la circulation océanique thermohaline, ralentir le Gulf Stream et changer le climat européen.
-ENSO: Plus le réchauffement sera marqué, plus le phénomène ENSO pourrait devenir fréquent et virulent, donc d'avantage destructeur.
-Forêt amazonienne: La hausse des température et la diminution des précipitations durant la saison sèche pourrait faire chuter la productivité primaire de la forêt amazonienne, laquelle ne serait plus un puits de carbone mais une source. Cela a pour conséquence l'accélération du réchauffement climatique.
-Ozone: L'augmentation des gaz à effet de serre devrait retarder le rétablissement de la couche d'ozone stratosphérique.
-Ressource en eau: 1/4 du continent africain pourrait connaître de graves pénuries d'eau à l'horizon 2100 en raison d'une réduction des précipitations, mais surtout des quantités d'eau drainées vers les cours d'eau. La désertification gagnera du terrain au nord, à l'ouest et au sud du continent.
-Mousson: L'Asie subira d'importants dérèglements sans que l'on sache encore dans quel sens. Les impacts économique et humain seront très fort, tant la dépendance à la mousson est grande dans cette région.
-Arctique: La moitié des permafrost des régions arctiques et boréales pourrait avoir disparu en 2050 et près de 90% en 2100. Ce dégel libérera le CO2 (1/4 du carbone stocké dans tous les sols du monde l'est dans les permafrosts).
Les pesticides, les engrais, les organismes génétiquement modifiés et la mécanisation:
La production agricole coûte plus cher au Sud qu'au Nord: Il y a une différence de productivité de 1 pour 500 voire 1000. Principalement du fait de l'utilisation ou non des techniques modernes de culture (matériel de labour, semence, engrais et pesticides). Contrairement à une idée répandue, les systèmes agricoles mis en oeuvre par les pays du Sud ne sont ni archaïques ni condamnés à l'immobilisme faute d'accés à la technologie des pays du Nord. Il serait une erreur d'imposer sous prétexte d'aide, la méthode chimique et la moto-mécanisation de l'agriculture scientifique des pays du Nord car cela reviendrait à augmenter la dette et la mainmise des multinationales et des lobbies tout en polluant. Les différentes agricultures pratiquées de nos jours sont chacune le produit d'une longue histoire, au cours de laquelle les agriculteurs ont montré leur capacité de création et d'innovation dans des environnements écologiques et socio-économiques hostiles. Dans les pays en voie de développement, les femmes passent des heures à transformer le grain en farine. Le manque de systèmes mécanisés vient essentiellement du fait qu'il n'y a pas assez de production (pas assez de production= pas d'argent) qui amène la nécessité de cette mécanisation. Cependant, dans le contexte actuel de la mondialisation croissante des échanges, les agriculteurs des pays du Sud ne peuvent rivaliser avec les pays du Nord. Les agriculteurs les moins compétitifs ne peuvent nourrir leurs propres familles et sont condamnés à l'exode rural et aux départs clandestins vers l'étranger. Prenons l'exemple du Ladakh ou "petit Tibet" situé à l'ouest de l'Himalaya qui est parvenu en dépit des ressources rares et d'un climat hostile, à développer une culture florissante depuis plus de 1000 ans. Des traditions de frugalité et de coopération associées à une connaissance intime de l'environnement ont permis à ses habitants non seulement de survivre mais de prospérer. La vie des Ladakhis, rythmée par les activités agricoles et les rites bouddhistes, s'est vue bouleversée par l'irruption du "développement" en provenance de l'Occident. Aujourd'hui, le secteur moderne est miné par la pollution et les dissensions, l'inflation, le chômage, l'intolérance et la cupidité:
Des siècles d'équilibre écologique et d'harmonie sociale ont été anéantis par l'agriculture moderne.
Au départ les organismes génétiquement modifiés étaient une manière de produire dans n'importe quelle condition mais les dérives et les conséquences ne peuvent contrebalancer les avantages: Par exemple, les organismes génétiquement modifiés n'attendent pas l'arrivée des prédateurs pour produire les toxines (production continue 24/24 et toute l'année). Hors les conséquences sanitaires de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés (les conséquences néfastes et bien tangibles) sont la contamination de la nature par les organismes génétiquement modifiés avec comme vecteurs de transport, le vent, les oiseaux et les insectes. Monsanto ayant perdu le monopole qu'impliquait son brevet de protection sur le Roundup, a associé la fourniture de semences de soja transgénique à l'utilisation du Roundup, ayant ainsi réassuré son monopole. Dès 1998, monsanto a intenté des procès contre les agriculteurs qui ont subi la contamination par leurs organismes génétiquement modifiés dans leurs champs de culture.
D'un côté Monsanto ensemence ses organismes génétiquement modifiés à l'aide de facteurs naturels comme le vent, puis intente des procès juridiquement valable mais moralement inadmissible envers les paysans qui ont été contaminés.
Actuellement, nous nous apercevons que l'ultra productivisme qui a éradiqué la famine en France a eu pour conséquence l'utilisation de pesticides et engrais chimiques qui sont à l'origine de nombreux cancer notamment dans la population des agriculteurs et leurs familles sans parler de l'obésité. Le traitement des aliments par des aditifs alimentaires (E) dont 800 sont autorisés en Europe, la méthode d'irradiation (traitement des aliments par une source radioactive destinée à prolonger la conservation, en provoquant des radicaux libres qui sont cancérigènes) sont remises en question par les consommateur. Il existe une méthode aussi efficace mais non nuisible: La machine électromagnétique de l'ingénieur Priore qui permet la conservation des aliments sans produire les radicaux libres cancérigènes. Cette machine electromagnétique permet de guérir et prémunir du cancer. Les cancers ont augmentés de 35% entre 1978 et 2000 en France et 15% couples sont stériles en Europe. Chez les agriculteurs et leurs familles, plus exposés aux produits chimiques, le taux de cancer, les troubles dermatologiques, les malformations congénitales et déficiences intellectuelles ont un taux nettement plus élevé que le reste de la population. L'Europe finance actuellement plus l'obésité, l'artériosclérose, le diabète et l'agro-industrie plutôt que les agriculteurs. Ces derniers sont eux aussi victimes du sytème de l'agrobusiness: L'agriculture/pisciculture Gaïa leur donne actuellement les moyens pour dire non!
Il faut rappeler que les paysans surendettés par les multinationales se suicident actuellement par ingestion de pesticides (cause de leurs surendettement): Ce message est puissant et nous devons en tirer les conclusions nécessaires.
Enfin comment faire accepter aux paysans des pays du Nord qui sont conditionnés depuis la révolution verte et la révolution industrielle, que pratiquer le chimique et le labour ne sert à rien? Prouvé scientifiquement et même par l'INRA!
Nous rappelons que la fonction du tracteur est de tasser la terre, injecter des métaux lourds cancérigènes dans le sol qui se retrouve dans les plantes cultivées et de découper en petits morceaux les ingénieurs du sol, les lombrics!
La rareté de l’eau douce:
La pluie tombant sur les zones boisées ou simplement végétalisées est retenue en grande partie sur place, elle a le temps de s'enfoncer lentement dans le sol et d'alimenter régulièrement les nappes phréatiques, puis les fleuves. Lorsque les arbres et la végétation disparaissent, l'eau ruisselle plus rapidement, emportant la terre, ne rechargeant plus les nappes phréatiques et provoquant les inondations en avals des fleuves en période de pluie et suivies de longues périodes de faibles débits lors des périodes de sécheresse: Ce phénomène s'étant sur toute la planète. Le peu de terres agricoles dont on dispose est constamment menacé: L'érosion des sols devient un gros problèmes. Ce processus pourrait à terme, limiter les zones arables aux bas des vallées et ne laisser que de simples champs de cailloux dans les zones en pente, montagneuses ou de collines. Or 45% des terres mondiales présentent une inclinaison de 8%.
"Produire plus et mieux avec trois fois moins: moins de terre, moins d'eau, moins de diversité avec de nouvelles contraintes comme: Plus de chaleur, plus d'épidémies. La question qui en découle est, est-ce-que le commerce international est un outil pour mieux nourrir ou pour affamer? Car l'agriculture se défini actuellement avec sa relation avec l'agroalimentaire et la grande distribution."
En 2050, la Terre comptera 2 à 3 milliards d'habitants de plus: L'Asie devra produire 2,3 fois plus qu'actuellement et l'Afrique 5 fois plus. Ce qui peut paraître impossible puisque l'eau va manquer et entraîner vraisemblablement des conflits armés; on a dégradé les sols et la superficie cultivable mondiale est pratiquement toute utilisée. La société occidentale a érigé des règles de commerces internationaux qui ne permettent la survie des agriculteurs de nombreux pays, les condamnant à une extrême dépendance et à subir la famine pure et simple.
L'agriculture actuelle doit aussi fournir les matières premières pour l'industrie et prendre le relais au pétrole (biocarburant).
Il y a 4500 ans, une guerre a opposée deux cités mésopotamiennes qui se disputaient les eaux du Tigre et de l'Euphrate. En 1503, Léonard de Vinci conspirait avec Machiavel pour détourner le cours de la rivière Arno en l'éloignant de Pise qui était en guerre avec Florence. Des chercheurs Américains ont également démontré que depuis le moyen âge, les crises sociales en Afrique orientale coïncidaient très souvent avec des périodes de sécheresse: Le 21 ième siècle sera le siècle de conflits politiques de plus en plus violents sur la question de l'eau: D'ores et déjà, l'office international de l'eau a répertorié 1800 litiges liés à l'eau dont au moins 30 pourraient dégénérer en conflits armés. Actuellement, la planète compte plus de réfugiés pour cause de sécheresse et de pénurie d'eau que pour cause de guerres. Les tiraillements à propos de l'eau entre la Turquie, la Syrie et l'Irak autour du Tigre et de l'Euphrate ne sont pas étrangers à l'intérêt que portent les grandes puissances à la Turquie. L'approvisionnement d'Israël est l'une des clés des conflits du Moyen-Orient. Les territoires occupés par les Cisjordanie et du Golan concentrent une bonne partie des sources d'eau du pays et les colons jouent ouvertement de cet avantage. 87% d'eau collectée dans les zones transfrontalières est accaparé par Israël. La Lybie a engagé une exploitation à outrance des nappes aquifères fossiles du Sahara générant des tensions avec les pays riverains. La rivalité autour de l'eau s'intensifie et les symptômes de cette rivalité sont l'effondrement des sytèmes écologiques hydriques, l'asséchement des cours d'eau et une baisse des niveaux piézométriques. Les habitants pauvres des zones rurales sont les premiers pénalisés.
L'eau sera une monnaie d'échange entre pays antagonistes ou source de conflits armés: La CIA a prévisionné une guerre nucléaire avant 2050!
Dans un monde aux richesses sans précédent, près de 2 millions d'enfants meurent chaque année faute de pouvoir consommer de l'eau salubre. Il y a 1,1 milliards de personnes privés d'eau salubre et 2,6 milliards de personnes privés d'un accés à un dispositif d'assainissement. Les maladies infectieuses transmises par l'eau entravent la réduction de la pauvreté et la croissance économique des pays les plus pauvres. La recherche de l'eau est dévolue dans beaucoup de pays aux femmes et aux enfants. Cette activité prend beaucoup de temps dans les zones arides et empêche la scolarisation.
Le rendement des terres cultivées dépend de l'accès à l'eau.
En Afrique du Nord, seulement 2% des terres cultivées sont irriguées ce qui implique que l'agriculture/pisciculture Gaïa permet une hyper productivité alimentaire sur les 98% restant. Les spécialistes estiment l'élévation de la température de l'hémisphère nord entre 3 et 8 degré dans moins de 50 ans. Seuls certains agriculteurs des régions septentrionales pourraient tirer profit du réchauffement global de la planète.
L'eau douce sert à 70% pour l'agriculture.
La solution actuellement utilisée est le transfert de l'eau virtuelle par exemple le moyen orient et l'Afrique du Nord ont acheté 40 millions de tonnes de céréales et de farine par an, cela représente 40 milliards de tonnes d'eau. mais cette procédure augmente la dépendance de certains pays au profit d'autres, tout comme l'affaire des semences dites "Terminators" dont les multinationales propriétaires veulent monopoliser la dépendance des paysans en leur vendant tous les ans ces semences stériles.
Les règles de commerce internationaux favorisent quelques multinationales qui deviennent progressivement propriétaire du monde vivant (brevet sur les semences).
Au 21 ième siècle, les perspectives en matière de développement humain sont menacées par l'agravation de la crise mondiale de l'eau. Le rapport mondial sur le développement humain fait valoir l'idée selon laquelle ce sont la pauvreté, le pouvoir et les inégalités qui se situent au coeur du problème et démystifie la théorie d'une pénurie d'eau responsable de la crise.
Seuls deux des principaux fleuves du monde peuvent être qualifié de sains: le Congo et l'Amazone. L'aquaculture pose des problèmes sanitaires: pollution des côtes par les déchets des élevages de poissons. Une des solutions (afin de préserver les mers et océans, les lacs et les rivières) est l'élevage en circuit fermé sur la terre ferme: L'aquaponie.
10 milliards d’Hommes en 2050:
Il est théoriquement possible de nourrir tout le monde en se limitant à l'élevage de poules et de porcs qui se nourrissent de déchets végétaux et en habitants dans des villes denses et bien conçues, tout en se nourrissant d'aliments synthétiques.. La réalité rattrapant régulièrement la fiction.. La plupart des naissances à venir se feront dans les pays où sévissent déjà la malnutrition. Les terres y sont surexploitées et épuisées. L'eau est souvent rare. A moins d'un ralentissement du taux de croissance démographique de la population mondiale et d'une augmentation des zones arables, aucun moyen technologique ne pourra pourvoir aux besoins alimentaires de chacun. Même si la recherche spatiale et sous-marine pouvant conduire à de nouvelles sources alimentaires, la biotechnologie affecte rapidement les modes de cultures et d'élevage: C'est l'opinion publique qui fera évoluer l'agriculture de demain car les consommateurs ont le pouvoir du boycott.
Le président de la banque mondiale entre 1968 et 1981, Robert McNamara a déclaré: "Il faut prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations. Réduire le taux de natalité s'est avéré impossible ou insuffisant. Il faut donc augmenter la mortalité. Comment? Par des moyens naturels, la famine et la maladie."
De la démence de la part d'un haut responsable... Mais cette position politique est sournoisement appliquée sur le terrain. Donnons un exemple concret. Le DDT inventé par Carson, a sauvé plus de vie que les autres médicaments inventés. Le DDT a été utilisé à l'origine pour contrer les maladies véhiculées par les insectes. Il a permis de contenir l'épidémie de typhus qui a ravagé Naples après la seconde guerre mondiale. Il a été employé contre les moustiques, vecteurs de la malaria, de la fièvre jaune et d'autres maladies tropicales. Jusqu'à son interdiction, le DDT a sauvé des millions de vies. L'interdiction totale (sous prétexte de facteurs cancérigènes) a provoqué de nombreuses victimes dans les pays tropicaux en termes de décès et de maladies: Comme par hasard, ces régions constituent les pays sous-développés.
Mais de nombreux scientifiques, organisations humanitaires et politiciens ont le même avis sans le déclarer forcément. Mais la surpopulation est relative. Il y a de nombreux critères que nous ne prenons pas en compte. La surnatalité dans certaines régions du monde vient de la pauvreté. Les adultes pensent qu'en faisant de nombreux enfants, ils seront plus en sécurité pour leur vieillesse, c'est à la fois une stratégie de survie mais aussi une question de culture. Si ces mêmes adultes, comme en Europe n'étaient pas dans l'extrême pauvreté, la natalité chuterait considérablement.
Comme tous les penseurs (scientifiques, politiques, philosophes, humanitaires) à propos de la population mondiale James Lovelock a écrit: "Notre population a tellement augmenté qu'elle paralyse visiblement la planète. Comme dans les maladies humaines, il y a quatre issues possibles: La destruction des l'organismes pathogènes envahisseurs, l'infection chronique, la destruction de l'hôte ou la symbiose." Pour la survie de l'espèce humaine, le plus judicieux serait la symbiose. Seulement La plupart des problèmes que nous rencontrons résulte de la révolution industrielle, en particuliers de l'usage des combustibles fossiles et des produits chimiques, des pratiques agricoles et de la gestion de l'espace vital: Cela concerne les pays du Nord seulement (et les nouveaux pays du Nord). Hors la surpopulation concerne essentiellement les pays du Sud. Nous ne pouvons donc pas déclarer que l'avenir de l'humanité est de produire plus (nous détruisons les récoltes en surplus afin de stabiliser le marché mondial et le biocarburant étant un prétexte à limiter la surproduction pour les pays du Nord). En effet, il faudrait plusieurs planètes Terre pour autosuffire énergétiquement les besoins actuels de l'Homme avec le biocarburant. Nous ne pouvons donc pas accuser les pays du Sud de surpopulation qui engendrerait la famine à l'échelle mondiale. C'est un non-sens et analytiquement incorrect. La simple loi du marché, conçu pour réguler les échanges entre acteurs solvables, ne fonctionne pas dans le cas de produits de première nécessité et de consommateurs insolvables. Ce qui implique que de nombreux paysans du monde sont à la foi mal nourris et sous payés, rejoignant les bidonvilles (la majorité des Hommes vivront en milieu urbain). Le commerce international et la mondialisation favorise donc les pays du Nord au détriment des pays du Sud. L'OMC est très critiquée, en l'absence d'autres institutions porteuses d'autres légitimités et de contre pouvoir organisés, elle continuera à entrer en conflit entre sa vision du monde très libérale et les droits de l'Homme, de protection sociale, environnementale et de santé. La libre concurrence provoque inéluctablement une baisse des prix, suivi de l'élimination de producteurs et distributeurs les moins performants au profit de quelques multinationales. Ce sont majoritairement les ruraux et les périurbains du tiers monde qui ont faim. C'est pour cela qu'ils migrent vers les villes et les bidonvilles qui donnent un tout petit peu plus les moyens de survivre puisque les gouvernements se soucient particulièrement d'éviter les émeutes de la faim dans les grandes agglomérations, où la population, regroupée, est potentiellement plus dangereuse, provoquant des émeutes incontrôlables voire même au renversement de pouvoirs. Les villes sont approvisionnées par l'international (moins cher que les produits locaux). Seuls les producteurs de fruits et légumes subsistent car ces produits sont difficiles à conserver et à transporter massivement. Le marché mondial permet d'équilibrer l'offre et la demande mais la demande solvable. Elle n'est pas valable pour 1/3 de l'Humanité. Les pays du Sud doivent mettre en place une politique agricole ultra protectionniste sur un modèle similaire à l'Europe afin de protéger et faire valoir sa production. La concurrence sauvage, libérale et mondialisée ne peut que ruiner encore plus les pays du Sud.
Parmi les 850 millions de sous alimentés, 600 millions vivent dans les campagnes. Il en ait de même pour le milliard de malnutris, une bonne partie vit en zone rurale.
En l'état actuel du commerce international, ne contribue pas à nourrir l'Humanité durablement. Les pays subissant la famine n'ont pas de logistique de transport: La nourriture est volumineuse, lourde et périssable. L'approvisionnement alimentaire des villes provoque souvent la ruine des campagnes. Par exemple 1kg de banane coûte entre 1,5 et 3 euros, le producteur recevant 5 centimes d'euros, le reste allant chez les multinationales. Le producteur de lait normand va recevoir 35 centimes sur 1 euro/litre. Il y a 28 millions de paysans qui sont équipés de machines (tracteurs, engrais, pesticides, eau, terrains, irrigation) qui produisent jusqu'à 500 fois plus que les 250 millions qui utilisent les boeufs, les zébus, buffles avec un accès limité à la technologie.
Les patrons de l'alimentation sont donc:
-Dans les pays exportateurs du tiers monde: Les grandes firmes de commerce internationale en "association financière" avec les gouvernements.
-Dans les pays riches: Le binôme constitué par la grande distribution et les grands groupes alimentaires (Carrefour, Nestlé, Coca-cola...)
Edgard Pisani lors de la deuxième leçon inaugurale 2004 du groupe ESA (Produire et sauvegarde) : " Partant de certitudes fondées sur les analyses et des prises de position fondées sur des valeurs, on peut s'en doute nourrir le monde à la condition d'en prendre les moyens. Mais en libérant tous les instincts de possession et de victoire, de domination et de triomphe que le marché réveille, on risque de prendre un chemin qui rende impossible la satisfaction des besoins humains de la moitié de l'humanité."
Ce sont l'agro-industrie et la grande distribution qui doivent partager avec les consommateurs la responsabilité de ces dérives et aberrations. Chacun veut à la fois manger beaucoup, simple, pratique, du terroir, vrai, savoureux, équilibré, sain, naturel, diversifié, exotique, sécurisé, pas cher, beaucoup de gens se trouvant gros veulent maigrir avec des aliments pauvre en calorie sans toutefois abandonner les habitudes alimentaires.
Actuellement, il est théoriquement possible de nourrir 10 milliards de personnes mais l'organisation sociale et internationale ne le permet pas. Le développement de l'agriculture moderne ne concernant que les pays du Nord au détriment des pays du Sud. La banque mondiale et le FMI sont des instruments de subordination des pays endettés aux intêrets des puissances les plus industrialisés.
Au lieu de combattre la pauvreté, La banque mondiale et le FMI, au services des puissants (qui sont riches), la reproduisent depuis leurs origines jusqu'à aujourd'hui. Ils ont systématiquement soutenu les dictatures et leurs politiques menées constituent régulièrement une violation caractérisée des droits humains fondamentaux. Afin de se produire des devises, les pays pauvres ont été de sommés de favoriser des cultures d'exportation contrôlées par les firmes transnationales.
Cette orientation est en train de générer un exode massif et a pour conséquence l'augmentation de la famine et de la malnutrition. La réponce de l'oppression de millions de paysans anonymes est le développement à partir de l'épargne: Solution ancienne et nouvelle, la seule solution qui est réussi tout au long de l'Histoire d'après Jacques B. Gélinas qui démontre que la gestion commune de l'épargne locale est la seule voie qui amène à la démocratie. C.K. Prahalad pense que les 5 milliards de personnes vivants avec moins de 2 $ par jour sont des consommateurs potentiels en puissance et qu'il faudrait que des entreprises privés leurs proposent des produits de qualités peu chers et un accés libre aux crédits. En entrant dans une logique économique profitable tout en augmentant leurs niveaux de vie: "Vaincre la pauvreté grâce au profit".
Certains spécialistes pensent qu'on pourrait mettre en culture 2,8 milliards ha supplémentaires soit le double cultivé actuellement. La moitié de cette superficie est recouverte de forêt (le système de production agricole ancestral dit d'abattis brûlis se révèle catastrophique et les jeunes pousses sont utilisés pour faire du bois de cuisine et de chauffage: La forêt dégénère en savane voire en quasi-désert, les espaces dédiés à l'urbanisme (saturation des déchets ménagers et industriels, la construction de routes et voies ferrées, l'urbanisation massive avec la construction de parking etc..) diminuent la superficie agricole de qualité comme le bassin parisien. Les espaces contaminés (contamination par le sel mais aussi de métaux lourds), la compaction des sols par le matériel agricole, ne permet pas d'envisager d'augmenter la superficie globale destinée à l'agriculture. La contamination des nappes phréatiques par les pesticides et les engrais sans parler des nitrates est catastrophique. La diminution des glaciers qui alimentent les fleuves comme l'Himalaya dont l'épaisseur baisse d'1 mètre par an et qui alimente 9 des principaux fleuves d'Asie ne pourra plus se faire. Le tarissement des nappes phréatiques vient du fait d'un trop grand pompage pour l'agriculture. Mais aussi la déforestation, le réchauffement climatique, l'exacerbation des phénomènes météorologiques provoquent des dérèglements du débit des fleuves.
Même si la sécurité alimentaire a nettement progressé dans les pays du Nord (on ne meurt plus après un repas), même si l'autosuffisance alimentaire apparent (car il y a toujours en France des personnes qui ne peuvent acheter leur alimentation, comme les personnes allant au restaurant du coeur ou au secours populaire) permet de dire qu'il y a eu une nette progression, nous ne pouvons pas oublier les excès de l'agriculture moderne et ses implications au niveau éthique en considérant les 850 millions de personnes sur 6,4 milliards souffrant de la famine sur la planète: Ces personnes semblent mourrir de maladie mais ils meurent progressivement de faim. La famine ne permet pas la croissance économique. La France est un pays exportateur. Elle comptait en 1950, 8 millions d'agriculteurs qui n'arrivaient pas nourrir 40 millions d'habitants. En 50 ans le nombre a diminué de moitié et les paysans arrivent largement à nourrir les 60 millions de français. Actuellement, personne n'arrive à savoir quoi faire du surplus de production (d'où la naissance du biocarburant).
Le surplus de la production des pays du Nord pourrait s'organiser en pont aérien vers les pays en besoin mais il est parfaitement impossible techniquement, économiquement et moralement. Les règles de commerces internationaux contribuent à priver l'Afrique de capacités de développement.
De plus, en 2050, la Terre comptera 2 à 3 milliards d'habitants de plus: L'Asie devra produire 2,3 fois plus qu'actuellement et l'Afrique 5 fois plus. Ce qui peut paraître impossible puisque l'eau va manquer et entraîner vraisemblablement des conflits armés, on a dégradé les sols et la superficie cultivable mondiale est pratiquement toute utilisée. La société occidentale a érigé des règles de commerces internationaux qui ne permettent la survie des agriculteurs de nombreux pays, les condamnant à une extrême dépendance et la famine pure et simple. L'agriculture doit aussi fournir les matières premières pour l'industrie et prendre le relais au pétrole (biocarburant). Avec un hectare de bonne terre, des engrais, des pesticides, des semences adaptées, un agriculteur peut nourrir 30 personnes avec des légumes, des fruits, des céréales et des matières grasses végétales. Mais si on élève des oeufs, du lait et de la viande, on ne nourrit plus que 5 à 10 personnes. Si on produit la viande rouge, les résultats sont encore plus faibles.
La quasi totalité des espèces de poissons pour la consommation aura disparu en 2050, le seul moyen de limiter cette catastrophe est le développement de la pisciculture en milieu fermé et sur terre ferme. Les vers de terre disparaissent progressivement, ce sont pourtant les ingénieurs du sol, provocant le lessivage et la baisse en teneur N, P, K, mais aussi d'oligo-éléments comme le fer et le bore.
Même si cela paraît immoral, les pays de productions excédentaires comme la France se tournent vers la production de biocarburant au détriment de la solidarité internationale. Certains pays qui exportent subissent la famine: Un des pays grands exportateur de produits agricoles comme le Brésil subissent la famine et la malnutrition. Le changement possible des habitudes alimentaires comme ceux des Chinois qui ne consomment pas de produits laitiers ou les Indiens qui ne consomment pas la viande devra être pris en compte.
Oswaldo de Rivero, ambassadeur auprès de l'OMC a déclaré: "La stabilisation démographique et la survie nationale dépend de sa capacité à assurer l'approvisionnement de l'eau, de la nourriture et des énergies de base".
L'objectif avant la fin du 21 ième siècle serait l'autosuffisance alimentaire pour chaque région du monde (regroupement de plusieurs pays défendant leur intérêt à l'international).
La seule solution serait une reforestation massive des deserts arides:
La seule solution est une reforestation massive et globale de la planète afin de diminuer le taux de CO2, un des principaux responsables de l'augmentation de l'effet de serre du fait des activités humaines. Lorsque les arbres sont abattus et ne sont pas replantés, les pluies emportent la couche arable, la terre sous-jacente durcit et forme une croûte sous l'action du soleil: ce qui rend la culture impossible. Hors la culture sur abattis brûlis des forêts se pratique en agriculture tropicale et est la principale méthode à Madagascar par exemple. Seulement, une reforestation massive peut avoir des effets iatrogènes, question d'albédo notamment.
En effet, Victor Brovkin, de l'institut de climatologie de Postdam, a calculé que les changements d'usage des sols européens et nord-américain des mille dernières années ont conduit à un refroidissement net de l'hémisphère nord, malgré le rejet du CO2 occasionné par la déforestation. Dans les très hautes altitudes, l'albédo des surfaces est également prépondérant. Quand la toundra remplace une forêt, la surface réfléchit plus de rayonnement puisque l'albédo augmente de 10% à plus de 50% notamment quand la neige recouvre les surfaces. Au Canada ou en Sibérie, une déforestation massive occasionnerait un refroidissement.
En revanche, dans les zones tropicales où il ne neige pas, l'albédo joue un rôle minoritaire. La présence continue du feuillage et la température élevée entraînent la permanence du cycle hydrologique en forêt. Ce recyclage continu de l'eau maintient une convection forte au dessus des forêts et tempère l'assèchement pluviométrique résultant des fluctuations saisonnières de la zone de convergence intertropicale. Une déforestation dans ces régions affaiblit la capacité de recyclage de l'eau de pluie et rend la saison sèche vraiment très sèche. De plus la dissipation d'énergie par l'évapotranspiration diminuerait et le sol émettrait plus de rayonnement infrarouge, réchauffant les basses couches de l'atmosphère.
La seule solution est donc une reforestation massive des déserts arides corrélée à la préservation des forêts amazoniennes et tropicales: La déforestation de la forêt amazonienne vient de l'augmentation de la démographie, l'urbanisation, la culture sur abattis-brulis, le surpaturage, l'exploitation de l'or, du fer entraînant la disparition des Indiens d'Amazonie qui sont passé de 1.000.000 à 250.000 en 1 siècle. Ils sont chassés par les multinationales qui répendent les maladies et le feu. Si la voie TransAmazonienne voie le jour, 50% de la forêt Amazonienne aura disparue en 2020.
De plus, avec l'arrivée du biocarburant ces dernières sont saccagées au profit de la production en huile de palme notamment. D'une part, les personnes meurent de faim et de l'autre part il y a création des gaz à effet de serre supplémentaire (autant qu'avec le pétrole...) en brûlant de la nourriture!
Enfin, dans l'Himalaya et le Sahel, la recherche du bois et l'eau prend plusieurs heures par jours pour les enfants et les femmes:
Il faut donc reboiser à tout prix, les arbres sélectionnés doivent être des espèces à croissance rapide comme l'acacia et qui jouent un rôle plus important de puit à CO2 comme l'hévéa brasiliensis qui, du fait de sa production en caoutchouc est un très grand consommateur de CO2.
La pluie tombant sur les zones boisées ou simplement végétalisées est retenue en grande partie sur place, elle a le temps de s'enfoncer lentement dans le sol et d'alimenter régulièrement les nappes phréatiques, puis les fleuves. Lorsque les arbres et la végétation disparaissent, l'eau ruisselle plus rapidement, emportant la terre, ne rechargeant plus les nappes phréatiques et provoquant les inondations en avals des fleuves en période de pluie et suivies de longues périodes de faibles débits lors des périodes de sécheresse: Ce phénomène s'étant sur toute la planète.
La destruction de la végétation amène à des sols moins protégés entraînant la dégradation des sols entraînant la réduction du fonctionnement hydrique des sols entraînant une baisse de la productivité des sols entraînant une diminution des ressources foncières par individu entraînant la pauvreté qui amène à l'augmentation de la pression humaine provoquant une gestion non durable des sols (surpâturages, défrichement intensif, abandon des jachères) provoquant à son tour la destruction des végétaux.
L'effet de serre amplifié par les activités de l'Homme, sera aggravé par la disparition de la majorité des grands arbres qui jouent d'une part le rôle majeur dans la fixation de CO2 de l'atmosphère et d'une autre part qui a une fonction importante dans le cycle de l'eau, notamment l'Evapotranspiration. En effet, les déserts, par définition, ont moins de 200 mm de précipitation par an comme dans le plus grand désert aride du monde: le Sahara qui est un désert récent sur les temps géologiques. C'est plus de 50% de sable et de rocher avec comme êtres vivants des insectes, des reptiles, de petits rongeurs qui ont développés depuis la nuit des temps, des stratégies de survie: Par exemple, dans le désert du Namib, l'air chaud et humide venant de l'atlantique amène un brouillard. Le matin, les scarabés grimpent en haut des dunes, se mettent sur la tête, dos à la brise pour récolter la rosée. Le désert du Kalahari a plus de 250 mm de précipitation par an. La différence écologique est impressionante: L'aspect se rapproche de la savane avec de grands mammifères. Cela implique qu'une toute petite différence d'hygrométrie engendre des conséquences significatives sur la biodiversité d'une niche écologique. L'évapotranspiration issue de l'agriculture/pisciculture Gaïa dans les déserts arides implique un changement hygrométrique minime qui aura pour conséquence une augmentation significative de la biodiversité. Le continent Africain est composé principalement de déserts, de savanes et de forêts vierges. La savane est la transition entre les déserts et les forêts vierges: En quelques années, quelques arbres engendrent une forêt dans le cas où la pluie est régulière mais si la pluie n'est pas suffisante, c'est l'herbe qui se développe au détriment des arbres. En prenant ce modèle nous devons, dans la perspective de faire refleurir puis reforester les déserts arides, commencer par stopper l'avancée des déserts en installant l'agriculture/pisciculture Gaïa dans la zone limitrophe savane/désert. En effet, l'évapotranspiration Gaïa va diminuer le marquage climatique entre saison sèche et saison de pluie. Cette diminution de l'amplitude des fluctuations entre les 2 extrèmes a pour conséquence directe un dégagement énergétique supérieur du rapport énergie solaire/diminution de l'endormissement écologique induisant une augmentation significative (fonction exponentielle) de la biodiversité végétale et par la chaîne alimentaire une augmentation de la biodiversité animale qui augmentera à son tour par rétrospection le pouvoir colonisateur du monde végétal grâce au transport externe (transport du pollen sur les poils et plumes) et interne (la fiente permet le transport des graines mais aussi apporte l'engrais de germination) des graines et pollens par les animaux.
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